jeudi 26 novembre 2009

A VENDRE ?










Je ne sais pas si c'est lié à la visite en France du patron du FMI, le néo libéral DSK confortablement installé aux USA par son pote sarkozy, mais le Patrimoine de la France serait...à vendre .

Voici la copie du billet sur mediapart d'une amie, l'historienne Marie Lavin :



Les préfets de Sarkozy vont pouvoir vendre les cathédrales

26 Novembre 2009 Par Marie Lavin

Les journaux («Journal des arts», «Le Monde», «la Tribune de l’Art») qui évoquent l’affaire sont rares et semblent hélas inaudibles, puisque les réactions sont fort peu nombreuses et pourtant l’heure est grave et le péril imminent.

Au détour de l’article 52 de la loi de finances 2010 se profile clairement la destruction par l’état sarkozyste de plus de deux siècles de protection du patrimoine national. C’est en effet en 1794 que l’abbé Grégoire, s’en prenant au vandalisme révolutionnaire (« Je créai le mot pour tuer la chose » disait-t-il), affirme l’existence d’un patrimoine collectif que la Nation a pour mission de protéger : « le respect public doit entourer particulièrement les objets nationaux qui, n’étant à personne sont la propriété de tous ». La Convention décide dans la foulée de protéger « les objets qui intéressent les arts, l’histoire et l’instruction ». Guizot en 1830 crée le premier poste d’inspecteur des monuments historiques, poste que Mérimée occupera avec passion de 1834 à 1853, jetant les fondements de la protection par l’Etat des monuments importants et instituant à cette fin le classement des édifices. Les régimes politiques successifs ont tous depuis poursuivi ce processus de sauvegarde par l’Etat des œuvres patrimoniales dont la définition s’est étendue de façon exponentielle au XXème siècle : aux bâtiments anciens sont venus s’ajouter des créations contemporaines, des témoins de la mémoire industrielle, des jardins et, plus récemment encore, des « lieux de mémoire » (mur des fédérés, Oradour sur Glane…). Le succès, qui ne se dément pas depuis leur création en 1984, des journées du patrimoine, témoigne de l’adhésion des Français à l’idée d’un patrimoine commun à protéger.

Déjà en 2003 Jean-Jacques Aillagon avait autorisé la cession de certains monuments aux collectivités territoriales mais, outre que peu d’entre elles s’étaient empressées d’acheter des édifices d’un entretien souvent coûteux, le ministre de la culture avait alors limité très précisément les possibilités pour l’Etat de se défaire de son patrimoine. Or l’article 52 de la loi de finances élargit le périmètre des monuments et sites transférables, qui ne sera plus limité à une liste fixée par décret et couvrira dès 2010 la totalité des monuments appartenant à l'Etat et à l'ensemble de ses établissements publics, en outre l’Etat pourra maintenant se défaire aussi des objets mobiliers classés. On peut à première lecture se dire que, si l’Etat cède son patrimoine aux collectivités territoriale il n’ y a que moindre mal, sauf que, la loi étant muette, rien n’interdira aux dites collectivités de pratiquer un nouveau transfert au profit d’une entreprise culturelle à visée commerciale ou même d’un particulier. Enfin il est essentiel de signaler que seul le préfet aura à se prononcer sur les cessions, le ministère de la culture, pourtant concerné au premier chef, n’ayant pas à être consulté. Une partie de l’UMP s’en réjouit ouvertement et le rapporteur spécial de la commission des finances du sénat, Yann Gaillard, a ces mots qui dévoilent la logique à l’œuvre : ce processus « s'inscrit dans la droite ligne de la « désétatisation » du patrimoine monumental …préconisée dans [un] rapport de 2002 sur le patrimoine monumental. De fait, c'est à la société tout entière qu'il appartient de conserver et d'entretenir le patrimoine, l'Etat ne pouvant se prévaloir d'aucun monopole en la matière. » Cette distinction entre Etat et société toute entière, signe tout simplement l’arrêt de mort de la politique patrimoniale nationale. L’extrême gravité de cette décision explique la réaction inquiète de quelques députés de droite comme Nicolas Perruchot, rapporteur spécial de la commission des finances de l’Assemblée Nationale qui, ne voulant pas s’opposer à la logique libérale en action, propose d’au moins « recenser, au sein d’une « liste négative » les éléments du patrimoine national non transférables ». Ainsi l’Arc de Triomphe, Versailles, les Invalides ou le Louvre (ce sont les exemples cités par Nicolas Perruchot) seraient déclarés « non transférables « mais on pourrait très bien imaginer qu’un préfet accepte de se défaire de la cathédrale de Chartres, de la colonne Vendôme ou du pont du Gard, voire du Mont Saint Michel si cher au cœur de Nicolas Sarkozy.

A l’heure où le président se gargarise de l’identité nationale, évoque le lien charnel des Français avec la terre et les morts, exige un musée consacré à l’Histoire nationale, on voit clairement que la logique libérale l’emporte, chez lui comme dans son parti, sur l’attachement de la Nation à son patrimoine, qu’il fait fi de toute la tradition française dans ce domaine et qu’en réalité son soi-disant attachement à notre passé ne constitue qu’un fonds de commerce électoral.



Lien vers la tribune de l’art :

http://www.latribunedelart.com/Patrimoine/Patrimoine_2009/Decentralisation_Monuments_550.htm

Intervention au Sénat de Yann Gaillard :

http://www.senat.fr/rap/l09-101-37/l09-101-37_mono.html#toc174

Observations de Nicolas Perruchot :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2010/b1967-tIII-a9.asp

(Et aussi le lien cet l'article :)

http://www.mediapart.fr/club/blog/marie-lavin/261109/les-prefets-de-sarkozy-vont-pouvoir-vendre-les-cathedrales

mardi 24 novembre 2009

BILDERBERG






Herman Van Rompuy (revoir "histoires belges" ci-dessous, en date du 10 novembre, est donc le nouveau président du conseil de l'UE.
Grand bien lui fasse.

Ce qui est choquant, c'est le fait qu'au lieu de passer devant l'électeur, il a passé son "examen" devant le groupe Bilderberg :




Le Premier ministre Herman Van Rompuy (CD&V), jusqu'ici très discret sur ses ambitions européennes, a présenté jeudi soir sa vision sur l'Europe au groupe de Bilderberg, qui réunit des personnalités de l'élite mondiale de la politique et des affaires, lors d'un dîner à Val-Duchesse.

Il a notamment expliqué, "avec toutes les nuances possibles", devant ce club très "select", que les esprits mûrissaient parmi les dirigeants européens en faveur d'un impôt "vert" propre à l'Union européenne, afin de réduire les contributions financières des Etats-membres.

La reprise économique ne suffira pas à réduire les déficits budgétaires "gigantesques" de nombreux pays de l'UE, a ajouté M. Van Rompuy.

'De Tijd' rapporte également que l'actuel Premier ministre belge a semble "embêté" par une question d'un participant italien sur ce nouvel impôt "vert" - alors que la question d'une fiscalité européenne propre reste très délicate.

Ses propos circulent désormais dans toutes les capitales européennes, au risque d'hypothéquer ses chances dans la course à la présidence du Conseil de l'Union, à quelques jours du sommet européen extraordinaire du 19 novembre, souligne le journal.

Les discrètes conférences Bilderberg réunissent des décideurs et leaders d'opinion occidentaux pour une sorte de Forum de Davos secret et interdit à la presse. La première a eu lieu en 1954 aux Pays-Bas, dans l'hôtel Bilderberg de Oosterbeek (centre des Pays-Bas), dont elle a gardé le nom.

Belga


Il ne s'agit pas d'éxagération de ma part, le comm est signé Belga, et voici le lien pour retrouver l'article, paru aussi dans la Dernière Heure et la Libre Belgique.

Le lien :

http://www.rtbf.be/info/index.php?q=economie/m-van-rompuy-se-devoile-devant-le-groupe-de-bilderberg-lecho-de-tijd-160590


Plus de renseignements en tapant Bilderberg, et aussi Bilderberg-Van Rompuy sur Google.

Ce lien est particulièrement intéressant aussi :

http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/presidence-de-l-europe-montrer-65124



Et voici la copie de l'article :


Une info particulièrement intéressante, bien qu’elle soit sortie de manière parfaitement anodine dans les médias économiques Belges. De quoi s’agit-il ? Le premier ministre Belge, Herman Van Rompuy (chrétien démocrate), pressenti pour devenir le premier président de l’Union Européenne, a été présenter son programme devant le très démocratique groupe Bilderberg. Comme au temps où les présidents du Conseil devaient faire valider leur programme par les actionnaires de la Banque de France, dans les années 30.

Le Bilderberg, j’en ai déjà parlé à maintes reprises. Depuis les années 50, une fois par an, se réunissent les pontes de certaines multinationales comme BNP, Axa, Rotshild,Lafarge etc. Mais aussi, de nombreux représentants politiques bien placés, tels que DSK, Etienne Davignon, Bernard Kouchner, Barroso, Pascal Lamy, et on a pu y croiser aussi Jean François Copé, Manuel Valls, Christine Lagarde, Xavier Bertrand ou Denis Olivennes plus récemment. Les piliers de ce groupe d’influence, depuis l’origine, sont David Rockefeller et le prince Bernhard des pays bas, remplacé depuis par la reine Béatrix.
En France, les piliers qui viennent quasiment à toutes les réunions sont Thierry de Montbrial, le président de l’Institut Français des Relations Internationales, un think tank atlantiste, Nicolas Baverez, chroniqueur du Point… Mais des boîtes comme Axa (d’où vient Bertrand), Lafarge, la Société générale, Coca Cola, Lazard, ING, la banque Goldman Sachs, la Chase Manhattan Bank et bien d‘autres y sont systématiquement représentées.

Le Bilderberg est en connexion avec la Trilatérale, présidée par Rockefeller, et l’European Round Table, le lobby des multinationales présentes en Europe, ce qui augmente encore l’influence des ces réseaux de pouvoir.

De quoi y parle-t-on ? Difficile de le savoir exactement, puisque les réunions sont totalement secrètes. On a quelques fuites, et quelques déclarations fracassantes de ceux qui ont assisté à la réunion.

En gros, on y parle des enjeux mondiaux, économiques, politiques, militaires et sociaux. Depuis le début, le Bilderberg a une grande influence sur les décisions européennes. Normal : les pionniers de l’Europe tels qu’Antoine Pinay ou Guy Mollet pour la France. En 2009, ils ont parlé du traité européen qu’il faut faire avaler à l‘Irlande, de taxe mondiale sur le carbone, de l’Iran, de la grippe H1N1… Et on sait qu’une grande partie de leurs prédictions finissent par arriver. Car il ne s’agit pas de « prévisions » à proprement parler, plutôt d’un programme de gouvernance mondiale.

Quand le Bilderberg choisit les chefs de l’Europe

Bref, officiellement on se réunit et on cause entre gens bien élevés. En réalité, on se rend compte que des décisions sont prises quant aux orientations en matière de politique et d’économie internationales.

Et voilà qu’on apprend que l’un des candidats à la présidence européenne, le premier ministre Belge sorti de nulle part Herman Van Rompuy, a été s’expliquer devant le groupe Bilderberg ce week end, où il se serait légèrement planté en évoquant un impôt vert made in Europe. Comme le dit la RTBF, « ses propos circulent aujourd’hui dans toutes les capitales européennes au risque d’hypothéquer ses chances dans la course à la présidence du Conseil de l’Union, à quelques jours du sommet européen extraordinaire du 19 novembre » preuve que l’influence du Bilderberg et ses réseaux ne sont pas un mythe.

Mais van Rompuy est assez proche du vicomte Belge Etienne Davignon, le secrétaire du Bilderberg depuis près de quarante ans, membre de l’European Round Table of Industrialist, ponte de la Société Générale et ancien vice président de la Commission européenne, qu’il fréquente au sein du King’s Crown Council où on retrouve l’élite politique Belge.
Alors certes, ledit président ne sera pas élu. Mais que ce soit une réunion totalement informelle des « élites » financières et politiques mondiales qui choisisse le candidat est proprement inacceptable. Ce n’est plus d’un gentil « déficit démocratique » dont il s’agit, mais d’une oligarchie de fait.

Accessoirement, on notera que pour la première fois, on entend parler d’une réunion du Bilderberg en dehors de la grande réunion annuelle qui a lieu vers avril-juin. Y aurait-il une urgence à nommer un leader maximo pour l’Europe ? Serait-on déjà à la phase terminale du processus vers un gouvernement mondial ? En outre, c’est aussi la première fois que les médias nationaux Belges évoquent franchement le Bilderberg et son rôle...



Le Bilderberg est en connexion avec la Trilatérale, présidée par Rockefeller, et l’European Round Table, le lobby des multinationales présentes en Europe, ce qui augmente encore l’influence des ces réseaux de pouvoir.

De quoi y parle-t-on ? Difficile de le savoir exactement, puisque les réunions sont totalement secrètes. On a quelques fuites, et quelques déclarations fracassantes de ceux qui ont assisté à la réunion.

En gros, on y parle des enjeux mondiaux, économiques, politiques, militaires et sociaux. Depuis le début, le Bilderberg a une grande influence sur les décisions européennes. Normal : les pionniers de l’Europe tels qu’Antoine Pinay ou Guy Mollet pour la France. En 2009, ils ont parlé du traité européen qu’il faut faire avaler à l‘Irlande, de taxe mondiale sur le carbone, de l’Iran, de la grippe H1N1… Et on sait qu’une grande partie de leurs prédictions finissent par arriver. Car il ne s’agit pas de « prévisions » à proprement parler, plutôt d’un programme de gouvernance mondiale.



Ce qui me gêne dans ce cirque ?

Le fait que le simple citoyen n'est que quantité négligeable.

Quand on a lu ça, et même si on n'en prend que la moitié, comment encore prendre au sérieux la politique en général, l'Europe en particulier ?

Et quel argument étayé restera-t-il à opposer aux extrémistes ou poujadistes qui reviendront avec le slogan " Tous pourris" qui n'est pas près de s'user ?


mercredi 18 novembre 2009

L'AFFAIRE DE DIJON










COPIE DU COMMENTAIRE que j'ai posté sous un article du Monde intitulé " Guerilla..."

( Le lien pour l'article suit la copie)





Reprenons chronologiquement le déclenchement des hostilités.

1) A cette réunion à Dijon étaient invités les encartés ou non, syndicalistes ou non, de gauche, du centre et écolos.

2) Vincent Peillon déclare que Ségolène Royal n'est pas la bienvenue parce que "présidentiable"

3) SR vient quand même à Dijon, invitée par le maire François Rebsamen.

4) D'où le "clash"

Remarques :

1) Sauf les "Présidentiables".
Il aurait fallu mieux définir ce terme au moins un peu subjectif.
Parce que Manuel Valls était invité à Dijon, et a déclaré sa candidature pour 2012.
Présidentiable non admis, sauf MV. Sous-entend-on par là que même s'il se présente, il n' a aucune chance ? Voilà qui est particulièrement motivant pour les forces de gauche.

Mais "Présidentiables" visait peut-être les candidats du passé. Or, Robert Hue, candidat en 2002, était invité. L'exclusion de seulement SR signifie-t-il que le Rassemblement...de VP considérerait RH comme quantité négligeable ? Peu encourageant pour une possible union de la gauche.

2) VP a affirmé : " Je suis chez moi à Dijon". C'est montrer bien peu de considération pour le maire local François Rebsamen.

3) SR veut confier une mission dans EAG à Najat Belkacem, JL Bianco et Gaëtan Gorce. Déclaration de G. Gorce :
"... Il ne s’agirait pas de faire feu sur le quartier général mais d’envoyer une mission de négociation. « L’idée est de nous mandater pour discuter avec Vincent Peillon afin de trouver un modus vivendi, des solutions et des règles claires de fonctionnement dans la perspective d’une assemblée générale après les régionales ».

Le PS était déjà "coupé en deux". L'affaire de Dijon coupe EAG en deux.
A la veille des Régionales, l'idée de la mission de pacification est la dernière chance de sauver ce qui peut l'être encore au PS.

De l'accueil qui sera réservé à Najat, J-Louis et Gaëtan dépend l'avenir de la Gauche en 2010, et aussi en 2012...
Trois personnes honnêtes et de bonne volonté à la recherche désespérément de 14 millions d'électeurs disparus...

Chiffre un peu gros, j'avoue : c'est la différence entre les 17 M d'électeurs au 2ème tour 2007 et le moins de 3 M qui restaient aux Européennes. On ne doit pas comparer Présidentielles et Européennes, me diront les puristes. En cas d'extrême urgence, je compare comme je peux...

Et je souhaite de tout coeur à Najat, J-Louis et Gaëtan de mener à bien cette impossible mission de la dernière chance.


http://partisocialiste.blog.lemonde.fr/2009/11/17/guerilla-peillon-royal-nouveaux-tirs-a-larme-lourde/



COMPLEMENT D'INFO :

Ce n'est hélas pas la première casserole tirée par Vincent Peillon.
Voici la copie d'un billet que j'avais envoyé sur son blog, où il n'a jamais été édité. Aucune réponse aux questions que je pose. Donc, jusqu'à plus amples informations, je crains que Peillon ne soit que le paillasson du néolibéral DSK.

Copie :
Désolé, Vincent, mais "DSK une chance pour le PS", c'est aberrant. Au contraire, rien que son éventuel retour pourrait créer un irréversible mouvement qui s'appellerait " Désespoir à gauche".
Je m'explique.
1) Il a été parachuté au FMI par Sarkozy. Ce genre de service en vaudra mathématiquement un autre à moyenne échéance.
2) Du haut du FMI, il n'a rien vu venir de la crise ! Ce qui démontre son incompétence. (ou sa malhonnêteté ?)
3)Il veut, malgré la crise qu'il a affirmé il y a quelques mois "bien gérée par NS" de nouvelles austérités en France :
http://www.eitb.com/infos/economie/detail/285073/la-france-a-lequilibre-2014-r-le-fmi-ny-croit-pas/
Nouvelles ponctions pour les contribuables, lesquels sont déjà devant ce deficit abyssal :
http://www.eitb.com/infos/economie/detail/90193/bruxelles-lance-procedure-deficit-excessif-contre-six-pays-zone-euro/
4) Tu vas me dire qu'il fallait les aider, ces banques ?
Quand on analyse ces données, on se pose la question :
Banques : prêts à 3,5 % ?
NB L'Etat a injecté dans les banques...de l'argent qui n'existait pas. Et va en récupérer un minable 3,5 %, pendant que les générations futures vont "casquer" pour le "capital"
http://www.latribune.fr/entreprises/banques-finance/banque/20091027trib000437589/banques-l-etat-va-recevoir-713-millions-d-euros-d-interets.html
Et, pendant que l'Etat va recevoir (?) 700 millions, il y a déjà des milliards rien que pour les traders (tu ne vois pas une erreur ? Et DSK ne voit rien non plus ?):
http://www.rfi.fr/contenu/20091105-france-encadre-bonus-traders
Je n'invente rien, morceau choisi :

"A titre d’exemple, BNP Paribas avait provisionné pour 2009, 3,2 milliards d’euros qui devraient être répartis entre les 17 000 collaborateurs de sa division banque de financement et d’investissement."
5) Pour couronner le tout, ton DSK "chance pour le PS..." a géré la crise en créant (pour les seuls profits des prédateurs financiers) trop de liquidités. Notre monnaie a ainsi été dévaluée, quasi démonétisée. C'est "l'effet bulle", dont DSK n'a apparemment jamais entendu parler :

http://trends.rnews.be/fr/economie/politique-economique/12-1635-49485/le-spectre-de-la-bulle-plane-a-nouveau.html#topPage

DSK, une "chance" pour le PS ?
Uniquement pour ceux au PS qui ont besoin de vivre la gestion des suites de la crise par la droite, en conservant leur mandat dans une confortable opposition !

mardi 10 novembre 2009

HISTOIRES BELGES







L'actuel premier ministre belge, Herman Van Rompuy, est le problable premier président "durable" de l'Union européenne.
Il a en effet réussi à installer un gouvernement dans un pays devenu...ingouvernable.
Ingouvernable avec un gouvernement fédéral, des gouvernements communautaires et régionaux,... Avec des sénateurs et députés fédéraux, des députés régionaux. C'est ainsi, par exemple, qu'on peut être en même temps sénateur fédéral et député régional. Ce qui donne pourtant des alliances asymétriques aux différents niveaux. Exemple : les socialistes gouvernent avec les libéraux (et les centristes flamands )au fédéral, mais avec les centristes et les Verts en communauté et région. D'où certains grincements de dents...et souvent une lenteur d'avancement des dossiers tendant vers l'immobilisme. Des années que les diktats flamands bloquent les négociations de l'arrondissement BHV. En revanche, comme ailleurs en Europe, les banques ont été très vite renflouées. Merci pour elles. Hypnotisé par BHV et autres paralysies, l'électotat retient son souffle en oubliant la crise...
Et notre ami Herman, le futur président européen, dans tout ça ? Il attend que ça se tasse avec BHV, et il a exigé 10 milliards d'économie dans les budgets francophones.
Conclusion (un peu lapidaire) : il va essayer que l'Europe n'éclate pas, et privilégier les plans d'austérité. Austérité : ce sera facile dans cette Europe de droite.




Deuxième histoire belge, synthétisée par la dernière déclaration de Christophe Rochus :


"Christophe Rochus n'a pas sa langue en poche, c'est bien connu. Le tennisman belge a réagi de manière acerbe à la sanction infligée par le Tribunal antidopage flamand à Yanina Wickmayer et Xavier Malisse.

"La Belgique est le pays le plus con du monde ",

a déclaré l'aîné des frères Rochus avec sa sincérité habituelle. "Qu'est-ce que la Belgique fait pour ses athlètes mis à part leur créer des problèmes ? La Communauté flamande se sent-elle investie d'une mission divine ? C'est un verdict démesuré. Nous sommes contrôlés toute l'année par l'ITF et l'ATP. Cela ne suffit-il pas ?", peste-t-il dans la Dernière/Heure Les Sports. (mb)"





Réaction non pas au fait que la politique belge cultive l'absurdité au pays du surréalisme, mais à la suspension pour un an de Yanina Wickmayer et Xavier Malisse, suspension prononcée par un tribunal flamand.

Voyons les crimes de ces inculpés déclarés coupables. Il s'agit de non transmission aux instances compétentes des documents de "localisation".

Localisation : signaler où l'on est, 24 H sur 24, pour les contrôles anti-dopage inopinés.

Dans le cas de Y. Wickmayer, elle séjournait trois semaines en Suisse (sans doute pour préparer un tournoi en altitude ?) et les documents à compléter ont été envoyés dans sa boîte aux lettres (postale) restée bêtement toute seule en Belgique ! Résultat : un an de suspension.

Cet épisode ubuesque m'en rappelle un autre, qui était dramatique, celui-là.

Le coureur cycliste Kevin Van Impe pleurait la mort de son fils. Les contrôleurs ont surgi...au crematorium !
Kevin Van Impe a refusé de se prêter à leurs exigences à cet endroit et à ce moment.
Résultat : suspension !
Mais réaction immédiate dans le milieu cycliste : grève dans le peloton. Ce qui a fait que ceux qu'on appelle les " Vampires de l'UCI" ont fait une rapide marche arrière.

J'espère que pour le tournoi "Raquette en diams" d'Anvers le 9 décembre, Kim Clijsters et Kirsten Flipkens (qui sera vraisemblablement pressentie pour remplacer la pestiférée Y. Wick...) feront grève aussi !

lundi 9 novembre 2009

POUR L'UMP, LA FEMME EST...







...la carpette de l'homme !

Telle est du moins la vision rétrograde et obscurantiste du dernier en date des députés ump, le gros dégueulasse david douillet, ancien judoka.
Cet obscurantisme m'ayant rappelé jusqu'où cela avait déjà mené, j'ai choisi d'illustrer avec la photo d'un bûcher.

Retour des bûchers du Moyen Age pour mater les féministes effrontées qui ont le culot de travailler en dehors de leurs quatre murs ? Un peu gros, d'accord, mais attention : avec l'ump, tout est possible, ça a déjà été dit !

Je n'invente rien, analyse de Sylvie Prioul, Nel Obs

http://bibliobs.nouvelobs.com/20091104/15693/david-douillet-naime-pas-les-tapettes


Avec la copie de cet article :

Merci au « Canard enchaîné » d'avoir lu pour nous les ouvrages publiés par le judoka et aujourd'hui député UMP des Yvelines, David Douillet. Sous le titre « David pas Douillet pour les "tapettes" », cet article permet de bien saisir la pensée de cet ami de Bernadette Chirac avec laquelle il récolte chaque année les pièces jaunes.

Son œuvre comprend deux textes fondamentaux : une autobiographie, simplement intitulée « L'Ame du conquérant », et un essai au titre beigbederien, « 110% », dans lequel il donne 18 clés pour devenir un champion de la vie.
Les citations que notre confrère a sorties des deux ouvrages s'organisent autour de deux grands thèmes. Tout d'abord la place des femmes dans la société. David Douillet aimerait bien les voir retourner à leurs foyers et à leurs fourneaux, qu'elles n'auraient jamais dû quitter :
« J'ai une authentique admiration pour les femmes qui vouent leur vie aux leurs ». Il faut dire que pour lui « c'est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d'élever les enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n'est pas hasard ».
Quant à ses consœurs judokettes, elle feraient bien selon lui de quitter les tatamis : « Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n'est pas quelque chose de naturel, de valorisant. »

Après ces fortes déclarations, il se croit obligé de préciser : « On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes. » Ça c'est viril ! Il a tenté de se rattraper - après tout les homos votent aussi - en expliquant que les « tapettes » étaient dans son esprit « les hommes qui ne s'assumaient pas »...



Second thème de réflexion, le travail, et là, tenez-vous bien : ce n'est pas jusqu'à 65, pas jusqu'à 70, pas jusqu'à 75 ans qu'il va falloir travailler... mais jusqu'au bout, comme autrefois : « On travaillait plus dur et surtout plus longtemps, du plus jeune au grand âge, et du lever au coucher du soleil, hormis le jour du Seigneur. » C'est le travailler plus et tout le temps! Mais est-il bien cohérent avec lui-même? Lors de son élection en octobre, il déclarait sur i-Télé : « Les électeurs ont compris qu'ils avaient affaire à quelqu'un qui veut s'investir à 100% et qui va être en permanence sur le terrain ». Seulement 100% ? 110%, ce serait mieux.



Cela me semble édifiant. Et ce gros dégueulasse est la nouvelle "étoile montante" du sarkozysme : beaucoup de sources dignes de foi le considèrent ministrable lors d'un prochain remaniement. Faut bien remplacer celui qui a pris la porte dont il porte le nom par un nouveau "sportif", de "plus de poids".

A toutes fins utiles, je rappelle notamment aux femmes qu'il y a des élections en 2010, en 2012,...et que voter ump, c'est voter...douillet : vous seriez bien feintées si cette baudruche était installée au ministère de la condition féminine !

jeudi 5 novembre 2009

LE LOGARYTHME DU TEMPS




Quand on dit à un bébé qui a tout juste un jour : " Je reviens te voir demain",...

C'est lourd de signification pour le petit être" : en effet, s'il a un jour, un jour représente tout ce qu'il a déjà vécu, çàd toute sa vie...Et demain, après donc un nouveau jour, va signifier " dans toute une vie...". Ce qui paraît très long...

Donc, ce vocable "demain" peut être lourd à supporter pour un petit bébé.



Mais quand on dit à quelqu'un de mon âge : " Il faudrait finir ça pour demain", c'est stressant. Parce que demain, dans un jour donc, ça ne représente pour moi qu'une fraction très réduite, un petit 22 OOOème de ce que j'ai déjà vécu. (Et on s'étonne que je suis souvent en retard !)

Le temps ne se déplacerait pas de la manière linéaire qu'on croit, mais selon un mouvement uniformément accéléré. Et sa mesure aurait ainsi mérité d'être logarythmique.

Est-ce le genre d'histoire qui intéressera bientôt ma petite-fille, née il y a une semaine et demie, ou bien vaut il mieux commencer par plus simple ?
Plus simple ou plus compliqué, attention : "il ne faut jamais mentir aux enfants...".
Et, sans mentir,...je l'ai déjà fait rigoler.

dimanche 1 novembre 2009

TOUSSAINT








Je viens de lire sur le blog de Michèle Delaunay


http://www.michele-delaunay.net/delaunay/index.php?post/2009/11/01/Premier-novembre#comments


un très beau billet intitulé "1er novembre", avec notamment cette citatiion :

"Temps de Novembre, curieusement convoqué à heure pile par le calendrier. La pluie s'est mise de la partie au moment exact d'arriver dans le cimetière, ajoutant au gris du voyage.

Le culte des morts a un sens. Non pas tant de les célébrer parce qu'ils sont morts -nous les préfererions vivants- mais de demeurer en familiarité avec la mort..."



Cette photo (volontairement un peu floue ), dédiée à celles et ceux qui reposent dans les tombeaux qui sont oubliés...