mardi 3 novembre 2015

CETTE EUROPE...DIGNE DE CONFIANCE ?

"Ils" voudraient, à la veille de chaque élection, que le citoyen tant bafoué ait confiance en cette Europe.

Mais nous subissons une Europe de la truandaille, qui fait passer TAFTA dans le plus obscur silence, et qui soigne les banques responsables de la crise avec une mansuétude écoeurante :




http://www.lesechos.fr/monde/europe/021450922023-les-rendez-vous-controverses-des-membres-de-la-bce-1171811.php#xtor=EPR-8-[18_heures]-20151103-[Prov_]-1729472%402

Le lien ne s'affiche plus en bleu, malgré mes efforts. Voici donc copie de l'article : 

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Les rendez-vous controversés des membres de la BCE

Jean-Philippe Lacour / Correspondant à Francfort |

Le « Financial Times » a révélé que des dirigeants de la BCE rencontraient des financiers privés durant les périodes où l’institution prend ses décisions de politique monétaire. La BCE va bientôt rendre publics les agendas de ses membres.

Des dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE), dont le Français Benoit Coeuré, ont rencontré des banquiers et gestionnaires de fonds peu de temps avant des réunions importantes de politique monétaire, parfois même entre deux réunions, a rapporté ce mardi le Financial Times.
La liste des rendez-vous de membres du directoire de la BCE a été obtenue par le quotidien anglais qui en a fait simplement la demande auprès de l’institution gardienne de l’euro. La période couverte par ces révélations démarre en août 2014 et se termine en août 2015.
Dans ses statuts amendés en 2004, sous la présidence de Jean-Claude Trichet, la BCE prévoyait déjà que son conseil pouvait rendre public des documents « établis ou détenus par la BCE », toute demande devant in fine être validée par une décision du conseil des gouverneurs. Certaines demandes peuvent ainsi être refusées si elles touchent de trop près un domaine clé de l’institution. La BCE a été sollicitée fin août dernier par le quotidien londonien et a mis tout son temps pour répondre. Les informations ont été fournies fin octobre.
Il en ressort notamment que deux membres du directoire, Benoît Cœuré et Yves Mersch, ont rencontré des banquiers de l’établissement suisse UBS la veille d’une conférence de deux jours du Conseil des gouverneurs décidant du niveau des taux d’intérêt et qui s’est tenue les 3 et 4 septembre 2014. Dans la matinée du 4 septembre, le Français rencontrait des banquiers de BNP Paribas, soit le même jour où la BCE a surpris les marchés en annonçant une baisse des taux. La banque centrale a également annoncé ce jour-là qu’elle pourrait lancer s’il le fallait des rachats d’actifs pour contrer le risque de déflation en Europe. Aucune banque citée n’a voulu commenter ces informations.
En mars dernier, Benoît Coeuré avait par ailleurs rencontré le gestionnaire d’actifs BlackRock la veille des annonces par la BCE des détails d’un programme de rachats d’actifs pour 1.140 milliards d’euros. Le Vice-président de la BCE, Vítor Constâncio, et son économiste en chef Peter Praet ont de leur côté discuté avec le fonds d’arbitrage Algebris en pleine crise grecque l’été dernier.

Numéro d’équilibriste

La BCE n’a pas, à la différence de ce qui existe à la Banque d’Angleterre, instauré d’interdiction à ses membres dirigeants de rencontrer des médias ou autres cercles dans les jours précédents les réunions de politique monétaire. « L’institution fait confiance aux membres du board qu’ils ne vont divulguer aucune information sensible à leurs contacts», indique une porte-parole de la BCE. Ce qui peut se transformer en numéro d’équilibriste lorsque des décisions importantes sont potentiellement à l’ordre du jour...
L’agenda des ténors de la politique monétaire en zone euro sera du reste bientôt disponible au grand public et de manière rétrospective seulement. La BCE a publié le week-end dernier un communiqué pour indiquer qu’elle donnerait à compter de février le détail des rendez-vous de ses dirigeants durant les trois derniers mois.
Le sujet met en lumière les liens étroits entre l’institution publique gardienne de la stabilité des prix et des acteurs puissant de la sphère financière privée. Et le tout intervient après une grosse panne de communication de la BCE en mai dernier, quand un discours de Benoit Coeuré tenu devant un parterre de financiers à Londres avait été relayé le lendemain matin sur le site de l’institution. L’incident avait fait grand bruit alors que le Français évoquait dans son discours des modifications dans le rythme de rachat d’actifs sur les marchés. Ce contenu délivré à quelques financiers aurait dû être mis à disposition du public au moment même du prononcé du discours. Répondant à la polémique, la BCE avait expliqué qu’il s’agissait d’une erreur d’aiguillage en interne, dont le Français n’avait pas eu connaissance au moment ou il s’adressait à quelques privilégiés.
L’institution a ensuite fait savoir que les membres du directoire de la banque ne pourront désormais s’exprimer sur des sujets pouvant avoir une influence sur les marchés financiers que si leur intervention est publiée sur le site Internet ou que si l’événement est retransmis en direct.
Réagissant à cette affaire dans une interview donnée à la Börsen Zeitung en août, Benoit Coeuré se disait « en aucune manière opposé à la publication du calendrier de nos engagements publics et des réunions avec des interlocuteurs externes », car certaines institutions publiques en Europe le font déjà. Il insistait cependant pour que le devoir de transparence ne conduise pas à faire perdre le contact avec les intervenants de marché. « Une partie de mon travail consiste à comprendre leurs points de vue et à leur expliquer nos actions », ajoutait-il, comme le FT l’a désormais documenté de manière précise.
Jean-Philippe Lacour

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021450922023-les-rendez-vous-controverses-des-membres-de-la-bce-1171811.php?zaP3evpKGlbMjxMw.99#xtor=EPR-8-%5B18_heures%5D-20151103-%5BProv_%5D-1729472%402
 
 
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Je rappelle au passage que l'actuel président de la BCE est Mario Draghi. Un ancien responsable pour l'Europe de la sinistre Goldman Sachs.
 
Goldman Sachs, cette mafia de financiers véreux qui a provoqué la crise de l'automne 2008, qui avait aussi falsifié la compta de la Grèce pour la faire entrer dans la zone euro avec les conséquences que l'on subit encore...
 
Elle est belle, cette Europe du fric et des crapules.








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