CETTE EUROPE...DIGNE DE CONFIANCE ?
"Ils" voudraient, à la veille de chaque élection, que le citoyen tant bafoué ait confiance en cette Europe.
Mais nous subissons une Europe de la truandaille, qui fait passer TAFTA dans le plus obscur silence, et qui soigne les banques responsables de la crise avec une mansuétude écoeurante :
http://www.lesechos.fr/monde/europe/021450922023-les-rendez-vous-controverses-des-membres-de-la-bce-1171811.php#xtor=EPR-8-[18_heures]-20151103-[Prov_]-1729472%402
Le lien ne s'affiche plus en bleu, malgré mes efforts. Voici donc copie de l'article :
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Les rendez-vous controversés des membres de la BCE
Le « Financial Times » a révélé que des dirigeants de la BCE rencontraient des financiers privés durant les périodes où l’institution prend ses décisions de politique monétaire. La BCE va bientôt rendre publics les agendas de ses membres.
Des dirigeants de la Banque centrale
européenne (BCE), dont le Français Benoit Coeuré, ont rencontré des
banquiers et gestionnaires de fonds peu de temps avant des réunions
importantes de politique monétaire, parfois même entre deux réunions, a
rapporté ce mardi le Financial Times.
La
liste des rendez-vous de membres du directoire de la BCE a été obtenue
par le quotidien anglais qui en a fait simplement la demande auprès de
l’institution gardienne de l’euro. La période couverte par ces
révélations démarre en août 2014 et se termine en août 2015.
Dans
ses statuts amendés en 2004, sous la présidence de Jean-Claude Trichet,
la BCE prévoyait déjà que son conseil pouvait rendre public des
documents « établis ou détenus par la BCE », toute demande devant in
fine être validée par une décision du conseil des gouverneurs. Certaines
demandes peuvent ainsi être refusées si elles touchent de trop près un
domaine clé de l’institution. La BCE a été sollicitée fin août dernier
par le quotidien londonien et a mis tout son temps pour répondre. Les
informations ont été fournies fin octobre.
Il
en ressort notamment que deux membres du directoire, Benoît Cœuré et
Yves Mersch, ont rencontré des banquiers de l’établissement suisse UBS
la veille d’une conférence de deux jours du Conseil des gouverneurs
décidant du niveau des taux d’intérêt et qui s’est tenue les 3 et 4
septembre 2014. Dans la matinée du 4 septembre, le Français rencontrait
des banquiers de BNP Paribas, soit le même jour où la BCE a surpris les
marchés en annonçant une baisse des taux. La banque centrale a également
annoncé ce jour-là qu’elle pourrait lancer s’il le fallait des rachats
d’actifs pour contrer le risque de déflation en Europe. Aucune banque
citée n’a voulu commenter ces informations.
En
mars dernier, Benoît Coeuré avait par ailleurs rencontré le
gestionnaire d’actifs BlackRock la veille des annonces par la BCE des
détails d’un programme de rachats d’actifs pour 1.140 milliards d’euros.
Le Vice-président de la BCE, Vítor Constâncio, et son économiste en
chef Peter Praet ont de leur côté discuté avec le fonds d’arbitrage
Algebris en pleine crise grecque l’été dernier.
Numéro d’équilibriste
La
BCE n’a pas, à la différence de ce qui existe à la Banque d’Angleterre,
instauré d’interdiction à ses membres dirigeants de rencontrer des
médias ou autres cercles dans les jours précédents les réunions de
politique monétaire. « L’institution fait confiance aux membres du board
qu’ils ne vont divulguer aucune information sensible à leurs contacts»,
indique une porte-parole de la BCE. Ce qui peut se transformer en
numéro d’équilibriste lorsque des décisions importantes sont
potentiellement à l’ordre du jour...
L’agenda
des ténors de la politique monétaire en zone euro sera du reste bientôt
disponible au grand public et de manière rétrospective seulement. La
BCE a publié le week-end dernier un communiqué pour indiquer qu’elle
donnerait à compter de février le détail des rendez-vous de ses
dirigeants durant les trois derniers mois.
Le
sujet met en lumière les liens étroits entre l’institution publique
gardienne de la stabilité des prix et des acteurs puissant de la sphère
financière privée. Et le tout intervient après une grosse panne de
communication de la BCE en mai dernier, quand un discours de Benoit Coeuré tenu devant un parterre de financiers
à Londres avait été relayé le lendemain matin sur le site de
l’institution. L’incident avait fait grand bruit alors que le Français
évoquait dans son discours des modifications dans le rythme de rachat
d’actifs sur les marchés. Ce contenu délivré à quelques financiers
aurait dû être mis à disposition du public au moment même du prononcé du
discours. Répondant à la polémique, la BCE avait expliqué qu’il
s’agissait d’une erreur d’aiguillage en interne, dont le Français
n’avait pas eu connaissance au moment ou il s’adressait à quelques
privilégiés.
L’institution a ensuite fait
savoir que les membres du directoire de la banque ne pourront désormais
s’exprimer sur des sujets pouvant avoir une influence sur les marchés financiers que si leur intervention est publiée sur le site Internet ou que si l’événement est retransmis en direct.
Réagissant
à cette affaire dans une interview donnée à la Börsen Zeitung en août,
Benoit Coeuré se disait « en aucune manière opposé à la publication du
calendrier de nos engagements publics et des réunions avec des
interlocuteurs externes », car certaines institutions publiques en
Europe le font déjà. Il insistait cependant pour que le devoir de
transparence ne conduise pas à faire perdre le contact avec les
intervenants de marché. « Une partie de mon travail consiste à
comprendre leurs points de vue et à leur expliquer nos actions »,
ajoutait-il, comme le FT l’a désormais documenté de manière précise.
Jean-Philippe Lacour
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021450922023-les-rendez-vous-controverses-des-membres-de-la-bce-1171811.php?zaP3evpKGlbMjxMw.99#xtor=EPR-8-%5B18_heures%5D-20151103-%5BProv_%5D-1729472%402
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Je rappelle au passage que l'actuel président de la BCE est Mario Draghi. Un ancien responsable pour l'Europe de la sinistre Goldman Sachs.
Goldman Sachs, cette mafia de financiers véreux qui a provoqué la crise de l'automne 2008, qui avait aussi falsifié la compta de la Grèce pour la faire entrer dans la zone euro avec les conséquences que l'on subit encore...
Elle est belle, cette Europe du fric et des crapules.
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