vendredi 2 mars 2012

COMMUNIQUé DE NAJAT VB : LA POLéMIQUE...














Le communiqué "Terrorisme médiatique...", de Najat VB, suscite la polémique :

http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2012/02/26/terrorisme-mediatique-et-grand-banditisme-intellectuel-les-deux-mamelles-de-la-campagne-ump/comment-page-1/#comments

Voici mon avis au sujet de ce qu'elle a écrit, et de ceux qui essaient de la descendre :


1) Les termes "mentir et tricher" en parlant de N. Sarkozy :

Elle a dénoncé le mensonge quant aux mille euros .
S’il y a publicité mensongère dans une campagne électorale, il est normal et même vital de le dénoncer.
Ici, le mensonge est avéré : voir son billet suivant « Allègement de charges, Prime pour l’emploi, pouvoir d’achat… », où il est clairement démontré que les mille euros proviennent d’une erreur (ou une falsification ?) de calcul. Bénéfice du doute : quand on a nommé pendant deux ans un ministre de l’éducation (Darcos) incapable de faire une règle de trois, on peut imaginer l’erreur plausible…

Depuis,il y a bien sans discontinuer mensonges et tricheries dans la campagne UMP.

Le 29/2, un « calcul » de Gilles Carrez accusait la »tranche 75 % » capable de « confisquer » jusqu’à…100 % des revenus d’un pauvre millionaire.

Et il y a des gogos qui croient ça : voir le forum du Figaro, où j’ai refait les calculs sans être censuré ! (Le Fig aurait viré à gauche ?)

Bref, le lendemain, N. Sarkozy fut plus prudent, et le 100 % de son comptable Carrez est tombé à 83. Dans la foulée, le Monde en ligne a refait le calcul pour arriver à 65.


2) Xavier Bertrand, valet sans morale.

« …Dans cette interview ((L’Express avec AFP, « Elysée 2012), Xavier Bertrand demande également à François Chérèque, le numéro un de la CFDT, « de rester dans le combat syndical ». Le leader syndical avait fait état mardi de « coups de fil » passés par le ministère du Travail à de grandes entreprises afin qu’elles « reportent à plus tard », leurs plans de licenciement, après l’élection présidentielle… »

X. Bertrand serait ministre du travail. Un syndicat accuse son ministère de demander aux grandes entreprises de reporter leurs plans de licenciement à après les Présidentielles.

Il est horrible de constater que le ministre du « Travail » ne cherche même pas à nier la réalité de l’accusation du syndicat, mais qu’il a l’infâme culot de dire que lutter contre un plan de licenciement ne fait pas partie du combat syndical !

Prenons le au mot : dans ce régime qu’il défend (avec une maladresse et une mauvaise foi nauséabondes), les licenciements ont donc été politiques.
En campagne présidentielle, donc en campagne pour un changement de société, c’était important de le savoir. Puis de le faire savoir. Merci, M. Bertrand, d’avoir si vite et si facilement tombé le masque.


Conclusion : il n'y a nul dérapage dans les propos de Najat VB. Elle a simplement exprimé, avec de fortes métaphores,la saine révolte d’une femme politique honnête et outrée par les procédés inacceptables utilisés par le camp d’en face.

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