vendredi 25 octobre 2013

QATAR : RETOUR DE L'ESCLAVAGE, OU DES CAMPS DE CONCENTRATION ?

Comme on sait, après avoir acheté une coupe du monde, l'émir du Qatar au acheté aussi le PSG, et autres bricoles que j'ai oubliées...

Mais comment ça va donc chez ce "bon" émir ?

Pas brillant, selon certains articles (que la bien pensance jugera sans doute mal intentionnés, pourris d'amalgammes, peut-être racistes,...)

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Article 1 :

Le texte : 

Football : la Coupe du monde au Qatar confirmée malgré les soupçons d'esclavage

Le président de la fédération internationale  a précisé que "la Fifa ne peut pas faire d'ingérence dans le droit du travail", et ce malgré la mort de 44 ouvriers népalais sur des chantiers
 Joseph Blatter, le président de la Fédération internationale de football a été clair ce vendredi : "la Coupe du monde 2022 se jouera bien au Qatar". Et ce en dépit des polémiques.
Alors Sepp Blatter est préoccupé. Soucieux de ménager les intérêts économiques et l'image de son organisation, il ne sait trop sur quel pied danser. "La Fifa ne peut pas faire d'ingérence dans le droit du travail d'un pays mais ne peut l'ignorer", a-t-il déclaré vendredi sur Twitter.

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Art 2 :


Texte : 

Mondial 2022: une délégation syndicale internationale interdite de chantier au Qatar

L'Expansion.com avec AFP - publié le 09/10/2013 à 18:28

Les autorités qataris ont refusé l'accès à un chantier du Mondial-2022 à la délégation syndicale internationale qui enquête sur les soupçons d'esclavage. 44 travailleurs népalais seraient morts selon The Guardian.

 Le Qatar, récemment accusé par The Guardian d'esclavage sur les chantiers de la coupe du monde de football 2022, vient de refuser l'accès, mercredi 9 octobre, à une délégation syndicale internationale à l'un de ces sites près de Doha (Qatar).
La délégation, enquête sur les soupçons d'esclavage et les conditions des travailleurs immigrés dans le pays hôte du Mondial-2022.

Des visites inopinées bloquées par les autorités

"Je ne peux pas vous autoriser à visiter ce site sans coordination préalable", a déclaré un responsable du chantier à la délégation qui voulait effectuer "une visite inopinée" sur le chantier qui relève d'une co-entreprise de bâtiment des groupes français Vinci et qatari Diyar.
En réaction, les syndicalistes ont renoncé à une visite, prévue à leur programme, de l'immense chantier de Lusail (Qatar), à 70 km au nord de Doha, qui doit abriter le principal stade du Mondial-2022.
Ces visites programmées ne servent qu'à "montrer ce qu'il y a de mieux" au Qatar, a déclaré à l'AFP un membre de la délégation, Ampet Yuson.
Les syndicalistes se sont ensuite rendus au siège du Comité organisateur du Mondial à Doha où, faute de rendez-vous préalable en bonne et due forme, ils n'ont pu obtenir d'audience avec un responsable du comité. Ils ont protesté devant les locaux en chantant: "FIFA, carton rouge". Après de multiples tractations, un responsable du Comité, Hassen Dhawadi, devrait les recevoir en soirée.

La délégation doit quitter le pays jeudi avant de rendre un rapport sur la situation

Le président du Comité national qatari des droits de l'Homme, qui relève du ministère de l'Intérieur, Ali al-Merri, a émis des doutes sur l'objectif de la mission, dont il assure pourtant l'organisation. "L'amélioration des conditions des travailleurs n'est pas leur objectif véritable", a-t-il déclaré à l'AFP. "Nous leur avons pris des rendez-vous (...) mais ils veulent voir n'importe quel responsable à n'importe quel moment", a-t-il accusé.
Un sous-secrétaire d'Etat au ministère du travail, Hussein al-Mollah, a expliqué à la délégation que les entreprises au Qatar respectaient "à 99% le code du travail" local. "Nous intervenons lorsque le travailleur présente une plainte", a-t-il déclaré.

Une réalité sans doute bien différente

"Si je me plains auprès des autorités qataries, mon employeur me renvoie dans mon pays", assurait mardi un ouvrier indien, arrivé il y a quatre mois au Qatar où il travaille pour un sous-traitant local.
Le Comité des droits de l'Homme a de son côté admis certains abus, mais rejeté les accusations d'esclavagisme du quotidien britannique, The Guardian, qui faisait état de la mort de 44 ouvriers népalais sur ces chantiers.
Le ministre du Travail Ali Ahmad Al-Khalifi a promis pour sa part de doubler le nombre d'inspecteurs du travail sur les chantiers à 150.

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Art 3 :


Texte : 

QATAR Au royaume de l'esclavage moderne


Domestique, ouvrier qualifié ou homme d'affaires : il n'est pas facile d'être un immigré au Qatar où les conditions de travail sont souvent inhumaines.
En 2012, Theresa M. Dantes a signé un contrat avec une agence de recrutement des Philippines pour venir travailler au Qatar comme domestique. Elle devait être logée, nourrie et payée 400 dollars [305 euros] par mois. Pourtant, lorsqu'elle est arrivée, son employeur l'a informée qu'il ne lui verserait que 250 dollars [190 euros]. Elle a accepté car sa famille, restée à Quezon City, comptait sur ce salaire. 
Cependant, la jeune femme n'était pas au bout de ses surprises. Theresa Dantes, 29 ans, affirme qu'elle ne prenait qu'un repas par jour, composé des restes du déjeuner familial. "S'il ne restait rien, alors je ne mangeais pas." Elle travaillait sept jours par semaine. Une fois son labeur terminé dans la maison de son employeur, on la forçait à nettoyer celle de sa belle-mère puis celle de sa sœur. Huit mois après son arrivée, Theresa Dantes a voulu partir. Son patron lui a ri au nez : "Tu ne peux pas démissionner !"
Dans le cadre de la kafala, système qui régit la vie de tous les étrangers qui travaillent au Qatar, Theresa Dantes ne pouvait pas quitter son poste sans l'accord de son employeur. Elle s'est enfuie et a rejoint 56 autres femmes qui avaient trouvé refuge au Bureau philippin du travail à l'étranger.
Environ 1,2 million de travailleurs étrangers - qui sont en majorité des personnes pauvres originaires d'Inde, du Pakistan, du Bangladesh, du Népal, d'Indonésie et des Philippines - représentent 94 % de la main d'œuvre au Qatar, une monarchie absolue qui fait à peu près la taille de l'Île-de-France.
 Ce dispositif, mis en place dans les années 1950, a été conçu pour les Etats peu peuplés du Golfe qui avaient besoin d'ouvriers dans les secteurs du pétrole et du gaz. Le système s'est tellement développé qu'aujourd'hui, il y a presque cinq fois plus d'employés étrangers que de Qataris. Jusqu'à un million de personnes supplémentaires pourraient arriver au cours des prochaines années pour participer à la construction de neuf stades et de nouvelles routes (pour un budget de 20 milliards de dollars; 15,23 milliards d'euros), afin que le Qatar soit prêt à accueillir la Coupe du Monde de football en 2022.
Un document officiel n'offre pas une protection suffisante
Un grand nombre de ces personnes travailleront dans des conditions dignes du Moyen Age, que l'ONG Human Rights Watch a déjà comparées au "travail forcé". Les patrons qataris sont responsables juridiquement de leurs employés, en plus de leur assurer un poste rémunéré, un visa de travail, un logement et souvent de la nourriture. En échange, chaque travailleur s'engage auprès de son employeur pour une durée déterminée. 
En revanche, un employé de peut pas changer de travail, quitter le pays, obtenir un permis de conduire, louer un logement ou ouvrir un compte en banque sans l'autorisation de son sponsor, dit kafil, qui peut de son côté mettre fin à son parrainage quasiment à tout moment et renvoyer la personne dans son pays d'origine.  
Et les victimes ne sont pas uniquement des domestiques et des ouvriers peu qualifiés : Nasser Beydoun, un homme d'affaires arabo-américain, affirme qu'il a été "otage économique" à Doha pendant 685 jours avant d'être libéré en octobre 2011. Après qu'il a démissionné du poste de gérant d'une chaîne locale de restaurants, son ancien employeur a refusé de lui accorder un permis pour quitter le Qatar.  "Les travailleurs étrangers sont les esclaves modernes de leurs patrons qataris, explique Nasser Beydoun, qui vit désormais à Détroit, aux Etats-Unis. Ils sont leur propriété." 
Seule une moitié des ouvriers étrangers signent un véritable contrat de travail avant de venir dans l'émirat, selon un sondage réalisé par l'institut de recherche économique et sociale de l'université du Qatar. Les autres se contentent de conclure un accord verbal.
Toutefois, même signer un document officiel n'offre pas une protection suffisante. Selon le même sondage, 25 % des ouvriers qui avaient signé des contrats ont révélé que leurs employeurs n'avaient pas respecté les clauses associées. Ce chiffre atteignait 42 % chez un tiers des personnes dont le salaire mensuel était inférieur à 275 dollars [209 euros].
En moyenne, un foyer qatari emploie trois personnes
Suite aux pressions exercées par les défenseurs des droits de l'homme et du droit du travail, le gouvernement a promis la mise en place de nouvelles garanties. "Il y a sept ou huit ans, nous n'avions aucune législation du travail, explique Hussein Al Mulla, sous-secrétaire d'Etat au Travail. Cette branche du droit a été améliorée et elle continuera d'être perfectionnée avec le temps." 
Le ministère a créé une ligne téléphonique pour que les employés puissent dénoncer les abus anonymement et a mis en place un système visant à arbitrer les litiges dans ce domaine. Désormais, les patrons doivent déclarer les salaires au ministère du Travail et le pays finalise actuellement des normes professionnelles en matière de santé et de sécurité, ainsi qu'une charte énonçant les droits des travailleurs. 
Néanmoins, adopter de nouvelles lois ne suffit pas. "Le véritable défi est l'application de ces textes et la transition vers une nouvelle culture du travail," souligne Andrew Gardner, un anthropologue à l'université de Puget Sound qui s'est penché sur le cas des travailleurs dans la région du Golfe. L'ampleur du problème est phénoménale et le nombre d'étrangers augmente extrêmement rapidement."
Au Qatar, un pays où il n'y a pas de revenu minimum légal, les travailleurs étrangers ont très peu de recours s'il s'avère que leur salaire est inférieur à ce qu'ils attendaient. Par ailleurs, les frais exorbitants des agences de recrutement n'encouragent aucunement les patrons à libérer leurs employés de leurs obligations.
En moyenne, un foyer qatari emploie trois personnes. Environ 95 % des familles ont une domestique et plus de 50 % en ont au moins deux. Un sondage réalisé récemment par l'institut de recherche a révélé que près de 90 % des Qataris ne souhaitent pas que la kafala soit assouplie, et 30 % des personnes interrogées ont même déclaré qu'elles souhaitaient un renforcement des droits de l'employeur.


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Bon...(je devrais plutôt écrire "mauvais" !), tout cela est-il vraiment vrai, et l'émirat arrogant parce que richissime est-il vraiment devenu un camp de concentration pour esclaves immigrés ? Ce n'est pas moi qui vais faire l'enquête de vérification des sources. Mais il me semble que ç'aurait été une mission pour l'ONU, comité des Droits de l'Homme,...

C'est en effet une question que les fantoches de l'ONU auraient dû se poser de puis des mois, au lieu de tenter de cacher cette "merde au chat" en axant maintenant  l'action de leur comité des droits de l'hommes sur le fait de savoir si le Père Fouettard (Zwarte Piet en Hollande) est un symbole raciste ou non !

Conclusion : une tradition, qui ne fait de mal à personne mais qui amuse les enfants, est peut-être raciste. Mais le comportement d'un émir et de ses sbires qui considéreraient les immigrés comme leurs esclaves serait humaniste.

L'ONU : devenue donc aussi méprisable que bien des politicards serviles.


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