lundi 19 janvier 2015

DéFLATION, DANGER ? POUR QUI ?




Le monde politico-économique de l’UE (et aussi d’ailleurs dans le monde), n’arrête pas de nous mettre en garde contre la déflation. Qui pourrait engendrer tous les maux. Comme si on n’en subissait pas déjà assez, de maux.
Tentons d’examiner  cette déflation, pour tenter de voir en quoi elle serait plus vénéneuse que l’inflation.
Mais considérons aussi l’inflation, puisque nous la subissons depuis des dizaines d’années. Inflation = augmentation des prix, déflation = le contraire, çàd diminution des prix. Les prix augmentent, les salaires aussi, et donc la richesse aussi, dit-on parfois.
Mais quand se pointe la déflation, l’augmentation des salaires un peu parallèle à celle des prix semble ne plus suffire, parce que des économistes proposent de renflouer les « ménages » (partout dans le monde ? Ils ne le disent pas dans la chanson) :


Bref, puisque l’inflation doit faire battre en retraite la déflation, faut faire tourner la planche à billets encore plus vite que celle des billets de monopoly !
Un détail qui a pourtant son importance : l’argent est une marchandise intermédiaire. Puisque pour remplacer le troc, on a inventé le fric, qui permet d’acheter toute marchandise. Inflation-déflation = + et - pour biens et services, donc pour le pognon aussi. Donc, inflation = réévaluation de la monnaie. (A part les banques, qui en a vu la couleur ?), déflation = dévaluation…Là, hélas, on risquera d’en voir la couleur. Mais avec un peu de chance moins encore que les banques :


Extrait important :

‘Pire encore : par la dilution du pouvoir d'achat de la masse monétaire existante dans une masse monétaire accrue, l'inflation est un impôt sur la détention de monnaie, au profit de l'émetteur de monnaie ; la déflation a l'effet rigoureusement inverse : le pouvoir d'achat de la masse monétaire existante s'accroit, et l'émetteur de monnaie perd une ressource importante, ce qui réduit son pouvoir d'influence »

On remarque notamment que l’émetteur de monnaie perd une ressource importante, ce qui réduit son pouvoir d’influence.

Je rappelle que cet émetteur de monnaies = les banques privées, depuis la loi scélérate Giscard-Pompom-Rothshild de 1973, loi devenue art 123 du traité de Maastricht.



Encore un peu d’huile sur ce feu :

Bref, on va conclure. Ou au moins tenter.

A mon avis, faut déflater, tout coûtera moins cher.
Et ceux qui y perdront, ce sont les 80 plus riches du monde (lien tout juste ci-dessus) et aussi les banquiers véreux (style Goldman Sachs) et leurs complices des agences de notation.

Mais s’il n’y a que des salopards qui sombrent, pourquoi donc les politiques craignent-ils à ce point une bonne petite déflation ?

Sont inféodés aux vampires de la finance, et donc z’aimeraient mieux les bonnes déflagrations, sans doute ?



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