SOMBRE RENTREE...

Après une période estivale marquée par de véritables drames climatiques dans le monde et des décisions politiques saumâtres prises à la hâte en France, la rentrée s'annonce plus sombre que jamais.

Mes fleurs de cactus (photo ci-contre) en sont tellement secouées qu'elles poussent toute floues...et leur image a basculé à droite !

On nous avait promis une tolérance zéro, avec démonstration très claire pendant la campagne : quand il faut plusieurs cars de flics pour capturer et tabasser un seul resquilleur au métro, le système se met en marche ! (C' était à la gare du Nord). Aujourd'hui, quand on libère un pédophile récidiviste, on oublie d'analyser ses gènes (ce qui avait pourtant été promis aussi)...et il sort avec une prescription de Viagra en poche ! Avec les graves conséquences que l'on sait.

On l'avait promis, on va nous supprimer une dizaine de milliers de postes dans l'éducartion nationale. En ne remplaçant pas une dizaine de milliersde nouveaux retraités. L'Education est pourtant un secteur essentiel, mais au-delà de cette évidence, il y a aussi un aspect humain dont on doit tenir compte. Au temps où les choses allaient...moins mal, quand un(e) collègue partait en retraite bien méritée, on organisait une petite fête en hommage au travail accompli pendant de longues années. En ne remplaçant pas 10 000 personnes, on méprise leur travail. Au lieu de la fête sympathique, qui n'a plus de raison d'être, on leur dit : "Vous avez été inutiles !".

Pendant la campagne, la droite dénonçait la volonté d'assistanat de la gauche, une gauche qui "prend aux riches pour donner aux pauvres fainéants". Ce qui a plu à 53 % de l'électorat, lequel se croyait définitivement dans le clan des riches n'ayant rien à partager. Il y a eu, comme promis, le bouclier fiscal. Mais, pour financer cette mesure, qui concerne quelques % de la population,...on fait la chasse, en plein été, aux "niches" fiscales, qui concernent des dizaines de % de personnes. Bientôt, on prendra aux pauvres pour donner aux riches ! C' était prévu aussi, avec la formule "Tout devient possible". Dommage qu'on avait omis d'ajouter "...surtout le pire".