dimanche 1 février 2015

LES ATTERRES APPLAUDISSENT TSIPRAS !




Victoire d'Alexis Tsipras dimanche dernier en Grèce. Et annonce cette semaine de l'édition du Nouveau Manifeste des Economistes Atterrés. Enfin un vrai déclic pour faire basculer dans le bon sens ce vieux monde pourrissant d'iniquité ?
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(copie de mon post dur Docti)

Avec la victoire d'Alexis Tsipras en Grèce, les Economistes Atterrés publient un nouveau Manifeste. Tout un symbole...il suffira peut-être que Tsipras prenne pour caps quelques-uns des objectifs des Atterrés pour mettre au point une stratégie capable de transformer la vieille europe pourrissante en modèle socio-économique capable de générer un nouvel humanisme. De manière à mettre définitivement dans les poubelles de l'Histoire le Nouvel ordre mondial (qui m'a toujours plutôt fait penser à un Désordre nouveau) initié dans les années 50-60 par la secte Bilderberg.

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Les Atterrés veulent, comme le peuple grec, changer l'Europe :


27 Janvier 2015 par Les Économistes Atterrés
Nous saluons le choix du peuple grec qui a accordé la victoire à un parti dont l'engagement est de sortir le pays de l'austérité et de changer les orientations européennes.
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Leur Nouveau Manifeste est édité :

18 Janvier 2015 par Les Économistes Atterrés
Notre Nouveau Manifeste est édité par Les Liens qui libèrent, sortie le 21 janvier 2015.

Quelques extraits de l'introduction:

"Déclenchée par la faillite retentissante des pratiques financières spéculatives, la crise qui s’est ouverte en 2007 a révélé au monde les turpitudes de la finance dérégulée et les impasses du néolibéralisme. Au plus fort de la tempête, les États sont intervenus. Mais ils en sont restés aux premiers secours, le sauvetage des banques et les plans de relance. Ils ne se sont pas attaqués aux racines de la crise : la finance libéralisée, la mondialisation débridée, la fuite en avant productiviste et le creusement des inégalités. Par un de ces tours de force idéologiques dont ils ont le secret, les chantres du néolibéralisme ont imputé la crise globale aux dépenses publiques excessives, à un État social trop généreux et à des entraves à la concurrence sur des marchés jamais assez libéralisés. Passées sous silence, les innombrables largesses accordées aux riches, les niches, la fraude et l’évasion fiscales qui ont rongé les recettes publiques et creusé les déficits publics. Omis, le soutien des banques à la spéculation financière. Oubliée, la prise en charge de dettes privées colossales par les États appelés à la rescousse d’un système bancaire défaillant parce que spéculateur. Gommés, les effets délétères des traités européens. Niée, la difficulté à expliquer la montée du chômage par le coût du travail alors que les salaires sont comprimés depuis longtemps. Il fallait aller plus loin dans l’application d’un modèle qui venait pourtant de plonger le monde dans la pire crise du capitalisme depuis les années 1930.
Notre premier manifeste avait donné l’alerte en 2010 : la poursuite et l’approfondissement des politiques néolibérales conduiraient à des régressions sans fin. Nous y sommes. Une crise majeure s’est installée et n’en finit pas de produire ses effets...
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Pour découvrir l'ensemble des publications (quinze chantiers pour une société sobre, égalitaire et solidaire : écologie, gouvernance des entreprises, protection sociale, régulation des banques et de la finance,...) :


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