samedi 6 octobre 2007

LA NAUSEE...

C'était le titre d'un roman de Jean-Paul Sartre.
Un J.P. Sartre que Boris Vian avait appelé (dans l'arrache-coeur, je crois) Jean-Sol Partre. Mais Boris Vian était aussi l'homme du "portecuir en feuilles"...

Et celui qui avait écrit " Le Déserteur", chanson à scandale à l'époque, car sa finale d'origine était :

"...si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes
Que j'ai une arme
Et que je sais tirer"

Confirmation de cette version originale sur Internet, pour les personnes intéressées.

Vous vos imaginez un nouveau billet poétique, style Nerval et Cie ?

Pas de chance : si mon introduction est littéraire, ma finale sera...nauséabonde. Comme chaque fois (actualité oblige) que je suis obligé de parler du sarkozysme.

Voici les billets que vient de me transmettre Nora :




1) Les expulsions, çà doit se chiffrer. Ce serait une composante de l'économie...


Dernier dérapage de Hortefeux :



« Je veux du chiffre ! »
Brice Hortefeux a convoqué ce mercredi « une vingtaine de préfets » – en fait dix-neuf – qui n’ont pas atteint leurs objectifs en terme d’expulsions de sans-papiers pour une « réunion de travail et de mobilisation ».
Le cabinet de Brice Hortefeux a expliqué mercredi que la réunion serait fermée à la presse et ne donnerait lieu à aucune communication. La liste des préfets concernés ne devait pas être rendue publique. Selon RTL (et RESF), les préfets concernés sont ceux des Ardennes, de la Corse du Sud, de (...)



Trouvé sur www.libelyon.fr







2) Et pour faire du "chiffre", on dérape sans vergogne :




Un facteur trop bronzé pour des policiers très zélés

Mourad n'avait pas une tête de facteur selon la police.

SOCIÉTÉ - La scène se déroule mercredi, dans une rue de Villeurbanne. Mourad, jeune facteur, termine sa tournée sur son vélo jaune de La Poste. Un dernier recommandé à aviser. Il pose le papier dans la boîte aux lettre lorsqu’une voiture de police passe juste à côté de lui…



"C'est pas vrai, t'es pas facteur"
Deux femmes et un homme en tenue le regardent. Le véhicule passe. Mourad fait alors demi-tour et repart. Sa journée est finie, il rentre au dépôt. Mais il entend alors une marche arrière et un sirène. La voiture revient, freine. L'une des agents descend en courant, lui demande de descendre aussi, le tutoie. «Qu’est-ce que tu fais là-dessus ?», lui aurait-elle demandé. Il a 19 ans, la peau plus mate que celle de la policière. «J’ai répondu que j’étais facteur, dit-il. Mais elle m’a dit “C’est pas vrai, t’es pas facteur. Où t’as pris ça ?“ Ils m’ont alors demandé si j’avais des choses illicites ou dangereuses, ils m’ont fouillé puis m’ont demandé de me retourner pour me menotter. J’ai refusé et ils ont fini par m’embarquer dans la voiture sans menottes. Je leur demandais ce que j’avais fait, ils ne voulaient pas me donner d’explications.»

Encadré par trois policiers
La suite se passe au bureau de poste. Un autre postier raconte : «Il est environ 13h et les derniers facteurs achevaient de rendre leurs comptes. Soudain, on voit arriver ce jeune collègue, encadré de trois policiers. J’ai pensé qu'il avait peut être été agressé, ou bien qu'il avait déconné avec le courrier, ça arrive parfois. Mais non, ils venaient s’assurer de sa qualité de facteur. Ils se sont «offusqués» qu'il n'aie pas de carte professionnelle». Pourquoi un tel zèle, de tels soupçons ? «Je suis à la poste depuis plus de dix ans et fais mes tournées sans aucun vêtement indiquant ma qualité, répond le collègue. J'ai croisé pendant ce temps des dizaines de fois des agents et des véhicules de police sans avoir jamais été inquiété. Mais j'ai la peau plutôt claire...» Au commissariat de Villeurbanne, la hiérarchie n'aurait pas eu vent de l'affaire. A la Poste, Mourad a fait un rapport à la sienne, et attend des nouvelles.

Ol.B.






Ma conclusion : le sarkozysme a beaucoup de points communs avec le fascisme. Donc, encore une fois, aucune fleur de mon jardin n'a accepté de poser pour illustrer "çà".
Les perfectionnistes vont dire que j'aurais pu photographier un chardon dans la nature...Mais une telle "relation" aurait même insulté le chardon...

1 commentaires:

À 12 octobre 2007 à 15:12 , Blogger Coco a dit...

Croyais que Sarko aimait les gens qui travaillent moi...

Même si c'est vrai que le racisme existait déjà avant lui et qu'il y a aussi des policiers dignes de ce nom, il semblerait que depuis quelques années, avec le durcissement du ton, tous les frustrés de la planète s'engagent dans cette corporation et lui fasse déshonneur.

Va bientôt falloir créer une police pour se protéger de la police LOL

Coco

 

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil