mercredi 26 mai 2010

STEINBECK





Sur le blog de Najat, sous le billet " Dieu a dit, Fillon a fait...", Atwood Herrera vient de rappeler cette citation de Steinbeck, plus que jamais d'actualité :



« Et les Sociétés et les Banques travaillaient inconsciemment à leur propre perte. Les vergers regorgeaient de fruits et les routes étaient pleines d’affamés. Les granges regorgeaient de produits et les enfants des pauvres devenaient rachitiques et leur peau se couvrait de pustules. Les Grandes Compagnies ne savaient pas que le fil est mince qui sépare la faim de la colère. Au lieu d’augmenter les salaires, elles employaient l’argent à faire l’acquisition de grenades à gaz, de revolvers, à embaucher des surveillants et des marchands, à faire établir des listes noires, à entraîner leurs troupes improvisées. Sur les grand-routes, les gens erraient comme des fourmis à la recherche de travail, de pain. Et la colère fermentait… »

John STEINBECK. » Les Raisins de la Colère »

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