mardi 3 avril 2007

MERCREDI 4 AVRIL, ENCORE 19 JOURS...


SEGOLENE PENSE MEME...
...au Tours de France !
Mais pourquoi j'écris Tours avec un "s" ?
Non, c'est pas une faute de frappe : la photo a été prise à Tours !
Une étape du Tour de France de notre candidate, qui sera bientôt aussi à Bordeaux.
Remarque : j'apprécie grandement le "look" de Ségolène. En Rouge et Noir !
Le Rouge et le Noir. Cela lui va bien !
Et çà peut faire penser à Stendhal (mais trop classique), à Ferré (c'était beau, mais quand même anarchiste!), ou à ...
C'est ma question du jour : qui, à part les précités, a marié le Rouge et le Noir dans une belle chanson poétique ?
Une réponse maintenant à freewheelin, qui disait, dans un commentaire d' il y a quelques jours : "Je n'ai pas de style"...
Mais ton style est celui des surréalistes, celui de" l'écriture automatique" !
Et t'ajoutais un truc minimisant tes connaissances, que je continue à trouver exceptionnelles. Exceptionnel : tu m'invites à fonder un "parti" symbolisme-surréalisme-fantastique, le SSF ! (Mais c'est...symbolique : Freewheelin sait bien que je ne voudrais pas pîquer des voix à Ségolène, je suis d'ailleurs totalement d'accord avec son programme "réussite éducative et culturelle". J'espère que tout le monde a compris que je parle du programme de Ségolène, et pas de celui de freewheelin ?)
T'es aussi fort(e) que Bernard Werber ! (Là, çà s'adresse autant à Ségolène qu'à freewheelin, mais keske c'est difficile de parler à et de deux personnes à la fois !).
Note pour qui ne comprend pas : relire les commentaires des quatre ou cinq jours précédents sur ce blog qui devient vivant grâce à maintenant tant d'intervenant(e)s de qualité.
Réadmirez au passage la belle Maya du jardin de Coralie, qui est arrivée jusqu'à chez moi, là bas vers le Nord...
(Pas Coralie, Maya !)
Décidément, je m'embrouille....

4 commentaires:

À 3 avril 2007 à 15:10 , Blogger 1OO pensées pour VOUS ! a dit...

Je connais "en rouge et noir" de Jeanne Mas ?



En rouge et noir, j'exilerai ma peur ;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur ;
En échange d'une trêve de douceur,
En rouge et noir, mes luttes mes faiblesses,
Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent ;
En rouge et noir, drapeau de mes colères,
Je réclame un peu de tendresse.

////////////////

Coralie

 
À 3 avril 2007 à 15:26 , Blogger 1OO pensées pour VOUS ! a dit...

Je pensais à Jacques Brel, qui chantait "...le Rouge et le Noir ne s'épousent-ils pas ?..."

Mais keske le texte que tu cites est beau !

Et je ne le connaissais pas...j'ai arrêté d'écouter la radio après mai 68...

Mais ce que tu viens d'afficher sur ce blog vient encore de nous faire gagner des voix : vingt et cent et des milliers !

Bravo et merci, Coralie.
Nous sommes en train de gagner !

 
À 3 avril 2007 à 16:38 , Blogger freewheelin a dit...

Bonsoir, le rouge et le noir comme tu le dis Stendhal, Ferré et ta solution Brel (jeanne mas aussi mais ce n'est pas ma tasse de thé merci pour le rappel, j'avais oublié) mais aussi et c'est plus embêtant le Milan Ac de Berlusconi, plus sympa celui de Toulouse au rugby... mais aussi Renaud à ses débuts bien avant qu'il ne vire "bobo" (" On aurait pu en citer d'autres avec rouge et noir " selon la formule consacrée). Le rouge et noir finalement il y en a pour tout le monde ;-)

Bonne nuit

Renaud
Hexagone

Ils s'embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.

Ils sont pas lourds, en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne,
la France est un pays de flics,
à tous les coins d'rue y'en a 100,
pour faire règner l'ordre public
ils assassinent impunément.

Quand on exécute au mois d'mars,
de l'autr' côté des Pyrénées,
un arnachiste du Pays basque,
pour lui apprendre à s'révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la guillotine
chez nous aussi fonctionne encore.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierai pas qu'il est all'mand.

On leur a dit, au mois d'avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil,
que l'printemps c'était pour bientôt,
les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m'font pitié ces imbéciles.

Ils se souviennent, au mois de mai,
d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée
qui faillit renverser l'Histoire,
j'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juin
un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
ils oublient qu'à l'abri des bombes,
les Francais criaient "Vive Pétain",
qu'ils étaient bien planqués à Londres,
qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu'il est portugais.

Ils font la fête au mois d'juillet,
en souv'nir d'une révolution,
qui n'a jamais éliminé
la misère et l'exploitation,
ils s'abreuvent de bals populaires,
d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu'ils sont gourvernés comme des pions.

Au mois d'août c'est la liberté,
après une longue année d'usine,
ils crient : "Vive les congés payés",
ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.

Lorsqu'en septembre on assassine,
un peuple et une liberté,
au cœur de l'Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler,
un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c'est la gangrène
à Santiago comme à Paris.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camenbert
c'est leur seule gloire à ces tarés.

En Novembre, au salon d'l'auto,
ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot,
qu'ils pourront jamais se payer,
la bagnole, la télé, l'tiercé,
c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer,
c'est une drogue à accoutumance.

En décembre c'est l'apothéose,
la grande bouffe et les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y a d'la joie dans les ghettos,
la Terre peut s'arrêter d'tourner,
ils rat'ront pas leur réveillon;
moi j'voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
on peut pas dire qu'ca soit bandant
si l'roi des cons perdait son trône,
y aurait 50 millions de prétendants.

 
À 4 avril 2007 à 02:12 , Blogger 1OO pensées pour VOUS ! a dit...

Merci de m'avoir rappelé cette belle chanson de Renaud...

Dommage que je sois incapable d'installer des pages musicales sur ce blog !

 

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