mercredi 28 mars 2007

JEUDI 29 MARS, 25 JOURS...


LE PROGRAMME DE SEGOLENE :
humaniste, généreux, porté vers l'avenir...!
Il y avait des problèmes dans les "banlieues", il vient d'y avoir des problèmes de violences gratuites en Gare de Nord...
(Au moment où Sarko quitte son sinistère pour se consacrer à sa campagne : hasard, manipulation ?)
Enfin, au-sujet des jeunes (trop souvent paumés parce que désespérés,...mais il y a maintenant un Pacte présidentiel qui va leur créer 500 000 emplois, çàd leur donner la fierté d'effacer 50 % de la dette publique), voilà ce que Ségolène disait en novembre :

Les banlieues

« Il y a une politique de mépris qui cherche à enfoncer les jeunes »« Il y a une politique de mépris qui cherche à enfoncer les jeunes. Certains même pensent, parmi les élus ou les habitants des quartiers, que cette situation serait entretenue parce qu’elle pourrait être utile au cours d’une campagne électorale, si en effet les émeutes reprenaient dans les banlieues. Donc, rien n’est traité. La politique des socialistes, c’est de faire en sorte que chaque institution fonctionne là où elle est, au bon moment. Si la famille fonctionne bien, si l’école fonctionne bien, si l’emploi fonctionne bien, alors nous réussirons à tarir ce qui aujourd'hui alimente la délinquance de masse. Je voudrais dire aussi aux jeunes des quartiers qu’il est intolérable qu’un Ministre de l’Intérieur fasse toujours l’amalgame entre la délinquance et les quartiers. (…) La droite fait faillite, elle ne traite pas bien ces problèmes, la situation est extrêmement dangereuse, elle va déraper. »Les 4 vérités, France 2, 2 juin 2006 Et la droite a aussi fait faillite dans le domaine de la sécurité :« Cette droite s'est faite sur le thème de la sécurité ; c'est la faillite sur toute la ligne. Il n'y a jamais eu autant d'agressions sur les personnes, jamais autant d'agressions sur les biens. Jamais autant d'insécurité au quotidien, notamment dans les quartiers les plus sensibles. Aucun problème n'est d'ailleurs réglé actuellement dans les cités. »Discours à Rennes, Jeudi 29 juin 2006 Il faut donner les moyens d’une répression juste :« Il y a d'abord une montée très grave des insécurités, et même un système de production de délinquance de masse avec ce ministre de l'Intérieur. Ce système-là est en faillite, parce qu'il ne joue que sur la répression. Il faut de la répression juste, mais encore faut-il que lorsque les policiers et lorsque les juges font leur travail, qu'ils aient des outils de placement de ces mineurs. Aujourd'hui lorsqu'un policier a fait son travail, interpellé un mineur délinquant, lorsque le juge fait son travail et a sanctionné un mineur délinquant, où met-il ce mineur ? La droite avait promis la construction de centres éducatifs fermés. Il y en a eu 1 de construit. Aujourd'hui, lorsqu'un policier voit que son travail n'a servi à rien, lorsqu'un juge voit qu'il faut attendre 8, 9, 10 mois avant que sa décision soit appliquée, c'est le service public qui est bafoué. »Deuxième débat télévisé pour l’investiture du Parti socialiste, LCP AN-Public Sénat , 24 octobre 2006« Trois formes de violence »«Il y a trois formes de violence. Il y a la violence qui est l'expression d'une émotivité parce qu'on est humilié, il y a la violence qui est l'expression d'une déstructuration de l'identité et puis il y a la violence prédatrice, celle du délinquant, sur laquelle il n'y a aucune espèce de complaisance à avoir, mais sur les deux premières la République elle peut agir. »Deuxième débat télévisé pour l’investiture du Parti socialiste, LCP AN-Public Sénat , 24 octobre 2006Si l’Etat ne trouve pas de solution, les conséquences seront terribles pour la démocratie :« La tentation de l’extrême-droite est très forte car trop de gens ont le sentiment d’être tirés vers le bas. Il y a aujourd’hui une attente exaspérée pour stopper le sentiment d’être rétrogradé. Le vécu quotidien de la violence est devenu trop prégnant. Il y a une forme de saturation, de vigilance permanente. Trop de gens sont exposés au qui-vive permanent : à l’école, dans les quartiers, dans les familles… Et qui sentent, même quand ils s’en défendent (et il y a ici une partie de notre électorat), parce qu’ils sont exaspérés par cette violence quotidienne, cette agressivité verbale, que, petit a petit, ils sont tirés, malgré eux, vers le rejet des autres. »Grand oral de Lens : « Tout dépend de nous », 16 septembre 2006« Ces jeunes de toutes origines, la France en a besoin, c'est une énergie extraordinaire »
«Tous ces jeunes de toutes origines, la France en a besoin, c'est une énergie extraordinaire. Lorsqu'on leur donne les moyens de créer leurs activités, de créer leurs entreprises, lorsqu'on demande aux entreprises de leur faire confiance, on voit de quoi ils sont capables. Il faut que la France cesse de porter un regard misérabiliste sur les cités parce que c'est là le potentiel de demain. »Deuxième débat télévisé pour l’investiture du Parti socialiste, LCP AN-Public Sénat , 24 octobre 2006« C'est insupportable la façon dont sont traités les jeunes. (…) Il faudra nouer un nouveau contrat avec les jeunes de ce pays pour leur dire qu'on a besoin d'eux. On a besoin de tous ceux qui sont dans les cités, dans les quartiers avec 60% de taux de chômage, qui ont des compétences, qui ont des talents, qui ont de la vitalité, qui ont de l'énergie à revendre. La France, c'est aussi tous ces jeunes et il faudra leur donner leur place, non pas parce que c'est un droit pour eux et c'est déjà beaucoup de leur donner leurs droits, mais parce que c'est la chance de la France, c'est l'avenir de la France. Cet avenir, nous le construirons ensemble. »Discours à Rennes, Jeudi 29 juin 2006.
L’Etat doit prendre acte de ces énergies :« Il faut un Etat qui accomplisse ses responsabilités, qui prenne ses responsabilités et qui remette de la République partout dans les cités. Et puis c’est aussi, je pense, un autre regard qui doit être porté sur les banlieues et sur les cités. La reconnaissance de l’énergie qui existe, de ces jeunes qui sont tous les enfants de la République. Il est temps que la France reconnaisse comme légitimes tous ces enfants et tous ces jeunes et leur donne les moyens d’exprimer ce dont ils sont capables. »France Info, 27 octobre 2006
« Je veux faire pour les enfants de ce pays ce que je ferais pour mes propres enfants »« Dans la région que je préside, j’ai 14 quartiers en zone urbaine sensible, donc je les vois, les élus les voient ces jeunes dynamiques, volontaires, pleins d’énergie, pleins d’initiative. Aujourd'hui, nous les encourageons dans la région à créer leur propre activité, leur propre entreprise et je puis vous dire qu’ils ont des talents exceptionnels. Tous les enfants sont nos enfants et moi je veux faire pour les enfants de ce pays ce que je ferais pour mes propres enfants. »Les 4 vérités, France 2, 2 juin 2006
« Un plan sur cinq ans »« Le temps est venu de mettre en place une action au long cours dans les banlieues, un plan sur cinq ans qui tirera mois après mois les résultats de son action. Les banlieues souffrent aussi de l'improvisation, du changement permanent. Il n'y a pas de cohérence. Ce qui est demandé c'est de mettre en place un encadrement des jeunes le plus tôt possible. »Les 4 vérités, France 2, 31 octobre 2006 .
La première priorité d’action doit être sur le plan de l’Education, en s’appuyant sur les maires :« Lorsque les jeunes sont deux fois plus au chômage dans les cités, lorsque les jeunes diplômés sont au chômage, comment voulez-vous qu'ils enseignent à leurs petits frères et sœurs le sens de l'effort scolaire. C’est ça qui ronge l'équilibre dans les cités, C'est ça qui est à la source de la délinquance. Il va falloir que l'Etat donne aux écoles, dans les quartiers les plus difficiles, les moyens de faire réussir les enfants. »...
Bref, Ségolène veut (revoir les piliers 1,2, 3, 4, 6 -les autres aussi d'ailleurs !- de son pacte présidentiel) remotiver les jeunes à la reconstruction d'une " France forte en Europe et active pour la paix dans le Monde ".
Bravo et merci, Madame.
Mais pourquoi je dis "Madame" ?
Bravo et merci, Ségolène. Tu seras Présidente, mais nous restons Amis, et je continue (comme Prévert) à dire "Tu" à tous ceux que j'aime...
Comme j'ai déjà dit : "Avec elle, il fera beau demain..."
Passons maintenant à l'énigme du jour.
Nerval écrivait :
"En cherchant l'oeil de Dieu, je n'ai vu qu'une obite,
Vaste, noire et sans fond, d' où la nuit qui l'habite
Rayonne sur le monde et s'épaissit toujours ;
Un arc-en-ciel étrange entoure ce puits sombre,
Seuil de l'ancien chaos dont le néant est l'ombre,
Spirale engloutissant les Mondes et les Jours !"
Ma question : de quoi parle Nerval dans ce texte incompréhensible au commun des mortels surtout de son époque ?
Petites pistes :
1) Il était visionnaire, mais chaos veut pas dire Sarko
2) Visionnaire, ...mais il y a d'autres néants que Bayrou !
3) Plus de renseignements sur le site de... l'astrophysicien français qui a avancé la théorie des Univers Chiffonnés...
...ou en voyant si Google a conservé quelque trace de l'expo ( en 84 ou 85 ?) du trio Mortefontaine (hélas éphémère) à Ermenonville sur le thème des mystères nervaliens...

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