jeudi 22 septembre 2011

PRIMAIRES :URGENCE.








Les banques, avec leurs traders et leur liberté de jouer au casino de la bourse l'argent des épargnants, sont-elles responsables de la crise de 2008, et de ses métastases actuelles ? A mon avis, la réponse est "oui".

Donc, il est urgent de combattre le mal à sa racine, çàd de mettre banques et financiers véreux au pas.

Lors du premier débat "primaire socialiste", on a remarqué que c'était au programme d'Arnaud Montebourg, et de Ségolène. Remarque importante en passant : si on a remarqué Arnaud, c'est parce que le tirage au sort lui a permis de parler le premier. Je me permets de rappeler que son programme de défense du citoyen contre les mafias financières est un plagiat des propositions de Ségolène depuis son discours à Paris du 6 février 2007, son programme 2007, ses discours (Athènes,...) dans la foulée de la crise 2008.

Dans le billet précédent, je mettais en évidence les engagements pris par Ségolène contre les "terroristes en col blanc".
Suite à la crise actuelle, et à la suggestion d'encore renflouer les banques, voici son point de vue :

http://www.segoleneroyal2012.fr/blog/actualites/sur-lci-segolene-royal-demand-une-reunion-en-urgence-du-parlement-sur-la-crise-des-banques/

(Comme le lien ne s'affichera pas en bleu, j'édite le texte en comm.)

Pour lutter efficacement contre cette dictature financière qui nous étouffe, il est donc important de voter Ségolène dès les primaires des 9 et 16 octobre.

Remarque : il y a d'autres candidat(e)s PS, qu'on a aussi entendus lors du débat "primaires". Mais on peut raisonnablement se demander si l'un d'entre eux a une petite chance d'accéder au deuxième tour, étant donné la menace FN ?
Rappel : Jospin 2002, c'était moins de 5 millions d'électeurs et élimination. Ségolène 2007, c'était plus de 9 millions d'électeurs, et qualification pour le deuxième tour. Les 4,5 millions d'électeurs qu'elle a ramenés à gauche ne sont pas encartés PS (puisqu'il y a moins de 200 000 adhérents au PS). Cet électorat (4,5 millions !) reviendrait-il au PS pour un(e) autre candidat(e) ? Il est bien possible que non...

Pour résumer :

-avec Ségolène, de l'air pur, de l'emploi, et les banques mises au pas.
-avec Nicolas Sarkozy, on continue à travailler plus pour gagner moins,...,si on trouve un boulot.
-avec Marine Le Pen, on dévalue...(malgré un pouvoir d'achat déjà en berne).


J'espère que tout le monde a compris l'importance du vote du 9 octobre (et du 16 si nous avons besoin d'un deuxième tour...)

1 commentaires:

À 22 septembre 2011 à 07:25 , Blogger 1OO pensées pour VOUS ! a dit...

Voici donc le texte publié le 14 septembre sur le blog " Ségolène 2012" (c'est un comm AFP) :

LCI – Ségolène Royal est l’invitée politique de Julien ArnaudAFP – Crise bancaire : Royal (PS) demande la réunion en urgence du Parlement
Ségolène Royal (PS) a demandé mercredi une « réunion en urgence » du parlement sur la crise des banques qui, à son sens, « ne sont pas de bonne foi ».
Interrogée par LCI sur la dégradation par l’agence Moody’s de la note des banques Société Générale et Crédit Agricole, la candidate à la primaire socialiste a commenté : « Ce n’est pas une surprise, malheureusement. Nous avions déjà une crise en août, qui était une répétition de la crise de 2008, et à chaque fois les décisions n’ont pas été prises ».

« Les spéculateurs vont plus vite que les responsables politiques. Il faut inverser cette vitesse de décision et de réaction », a-t-elle souhaité.

« Les banques ne sont pas de bonne foi puisque le secret entoure cette situation », selon Mme Royal.

Elle a demandé « la transparence et la vérité sur la situation des banques. Les Français ont le droit de savoir » parce que « nous avons la responsabilité de protéger l’épargne des banques ».

A l’été, « le président de la République, qui avait rencontré la chancelière allemande, n’a pas pris les décisions qui fallait, c’est-à-dire l’interdiction de spéculer sur la dette des Etats », a-t-elle déploré.

« J’avais demandé la publication des banques qui ont spéculé sur la dette des Etats, c’est-à-dire sur la misère des peuples, cela n’a pas été fait ; la création des eurobligations, cela n’a pas été fait », a énuméré la candidate socialiste de 2007.

Mais « il n’est jamais trop tard pour agir, sauf le jour où le système va s’effondrer », a-t-elle averti.

« Je demande la réunion en urgence du parlement. Comment se fait-il qu’il n’y ait pas immédiatement mobilisation des pouvoirs publics ? »

Elle a notamment prôné d’engager la réforme bancaire, « qui vise à séparer au sein des banques, comme Barack Obama l’a fait aux Etats-unis, les activités spéculatives des activités de prêt, pour que les banques redeviennent une industrie financière au service des entreprises ».

 

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