JEUDI 22 FEVRIER, 60 JOURS...

SEGOLENE PENSE A NOUS...

...et sa politique est humaniste !!!

Lundi soir sur TF 1, Ségolène a discuté avec une personne handicapée, et, quand elle a vu cet homme au bord des larmes, elle s'est approchée de lui.

Puis elle a parlé des conditions de vie des personnes handicapées et des mesures qui s'imposent.

Cette conversation a fait dire à Sarkozy (voyez la presse du 21 février) :

"La compassion n'est pas une politique"

Double erreur, double faute professionnelle grave.

1) Si le monde politique doit ignorer la compassion, c'est qu'il doit être déshumanisé. Sarkozy nie le fait qu'un être humain puisse éprouver des sentiments, il ne veut pas d'humanité. Au contraire de Ségolène, qui a instauré la démocratie participative pour être proche des citoyens et créer avec eux un programme profondément humaniste.

2) Et ce n'est pas de la compassion qu'éprouve Ségolène pour les personnes handicapées : celles-ci n'ont d'ailleurs pas besoin de pitié ! Elle a eu un moment d'émotion en voyant le désarroi de son interlocuteur. Ensuite, elle n'a pas parlé de compassion, mais elle a été attentive aux problèmes de son interlocuteur, et elle a parlé du respect dû aux personnes handicapées qu'elle ne veut plus voir délaissées.

Donc, en politique, pour Sarkozy, il n'est pas question de sentiments, et pas non plus d'attention et de respect du citoyen...

C'est particulièrement grave !