samedi 9 mai 2009

NERVAL (2)

IL Y A…QUELQUES ANNEES.


Mercredi 13 mai 2009. Réunion dans notre ancienne école (Ecole moyenne de Braine-le-Comte) des anciens élèves de Mme Génicot, qui était notre prof de latin il y a 47 ans pour moi, 50 ans pour d’autres…



Parenthèse et flash back. (Il y en aura d’autres : ça met du rythme à ce qu’on raconte !)

J’ai apprécié les œuvres de…Nerval depuis que je les ai découvertes, dans les années 60. (A l’école, tout simplement)

Vacances familiales à Ermenonville dans les années 80.

On aurait dit que très peu avait changé (abbaye de Chaalis, paysages, tombeau de Rousseau,…) depuis qu’il avait écrit « Sylvie ». Balade aussi évidemment dans le Mortefontaine décrit par Francis Carco. Balades entre nature et des pages parmi les plus belles de notre littérature.

Les hasards de la vie font que je serai amené à « analyser » Aurelia de Nerval quelques années plus tard.
Et des trucs qui m’avaient échappé en première lecture m’apparaissent…obscurément lumineux. J’entame donc des recherches – passionnantes- dans le but d’écrire un livre.

Il y aura bien des notes éparses, des contacts, même une exposition à Ermenonville,…

Puis d’autres impératifs.
Je continue à chercher…de temps en temps.


(C’est vrai, mes recherches n’avancent jamais vite : je cherche un jour mes clefs, le lendemain mes lunettes, puis mes carnets de notes,…Mes bureaux ont tendance à se laisser envahir, jusqu’à déborder. Et travailler dans plusieurs bureaux, puis dans deux ordinateurs à la fois, multiplie les problèmes : le document que je voudrais consulter au rez-de-chaussée se balade à l’étage, le fichier reçu sur l’ordinateur 1 n’a pas été envoyé sur l’ordinateur 2 où j’en aurais besoin.
Que de pas évitables et de temps perdu soit dans l’escalier, soit à…m’envoyer des mails à moi-même pour me transférer des données.
C’es promis : si j’écris un autre « bouquin », je m’organiserai mieux, j’essaierai d’aller plus vite, ce qui fera que j’aurai moins tendance à raconter ma vie.)



Il y a trois ans, je participe à un concours de nouvelles historiques, et j’écris les trois premiers épisodes d’une saga qui doit mener à Nerval. Un autre concours l’année d’après me motive à rédiger ce qui sera le septième épisode de la série.

Puis tout continue de dormir dans mon ordinateur…jusqu’à ce que je reçoive l’invitation à nos retrouvailles du 13 mai.

Je décide de terminer pour cette date. Afin de pouvoir dédier à Mme Génicot, perdue de vue depuis plus de 40 ans et que nous allons avoir la joie de retrouver, cette « suite nervalienne » qui était mon objectif depuis si longtemps.

Souvenirs…pour terminer en trois jours ce qui était commencé depuis…presque trente ans !
Souvenirs…d’une saine discipline, librement consentie.

Elle a su nous guider dans les dédales complexes du latin avec à la fois compétence, volonté, activités d’éveil (les « realia ») et le sourire de la confiance. Le franchissement des obstacles latins permet par la suite de mieux maîtriser les arcanes du français et de sa littérature, et aussi de la logique.

(La littérature, la logique,…il semblerait donc que mon « enquête », qui va suivre, repose sur de très bonnes bases)

Surmonter des obstacles, maîtriser des arcanes,…Aujourd’hui, c’est en plus grâce à elle que je termine une « étude » lancée depuis des décennies.
Plus rien d’impossible…

Bravo, et merci, Madame !

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