mardi 20 mars 2007

MERCREDI 21 MARS, 33 JOURS AVANT LA VICTOIRE !


C ' EST LE PRINTEMPS....
... et j'aurais voulu un message gai pour aujourd'hui, mes pensées s'étaient d'ailleurs groupé en "bleu, blanc, rouge", pour le printemps de Ségolène !
Hélas, je terminais hier avec la nausée suite aux méthodes d'en face Et c'est encore pire aujourd'hui : voilà le message que Marie m'a transmis mardi...
La nausée.

Faites passer, hélas...Je fais de mon côté au plus grand nombre et sur DA.
Je vous embrasse tous, pour la première fois je suis vraiment découragée.
Marie.-----
Original Message ----- > http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article4833>> 16 mars 2007>>
Le Réseau éducation sans frontières tient à adresser ses félicitations les > plus vives aux responsables et aux exécutants, chacun selon leur grade, > des deux faits relatés par le communiqué de l’ANAFE et par l’article de > Dernières Nouvelles d’Alsace reproduits ci-dessous.>> Deux jeunes hommes, victimes de persécutions dans leur pays, ont été > renvoyés à leurs bourreaux car, selon la sentence favorite du ministre de > l’Intérieur, « ils avaient vocation à être reconduits dans leur pays ». Ce > qui a été fait. Issa est en prison au Tchad, Elanchelvan a été exécuté par > l’armée sri lankaise..>> A Marseille, un jeune kurde de 19 ans, risque de mourir, tabassé et drogué > à chacune des expulsions qu’il refuse (Il y a déjà eu deux tentatives et > une troisième est prévue demain), en grève de la faim depuis une semaine > et partiellement (les premiers jours et de nouveau ) en grève de la soif. > Il ne tient plus debout et ne reçoit pas de soins, mais il ne veut pas > rentrer en Turquie où son père a déjà été en prison et où il sera enfermé > comme déserteur et kurde....>> Ces derniers jours l’OFPRA et le ministère de l’intérieur ne cachaient pas > leur satisfaction de voir le nombre de réfugiés diminuer de façon > spectaculaire (-38%). Selon eux, grâce aux réformes énergiques de ces > dernières années, les « faux » réfugiés seraient, soit dissuadés d’arriver > sur le sol français, soit traités sans faillir (92% de rejet) et expulsés. > Force est de constater que la belle mécanique de cette machinerie > administrative et policière ne s’embarrasse guère des pertes humaines. > Mais les responsables politiques continueront sans doute à promettre la > main sur le cour que la France restera une « terre d’asile ».>> Ces victimes de la politique de démagogie anti-immigrés ne sont pas des > enfants. Ils n’ont jamais été scolarisés en France. Mais la situation dans > laquelle les autorités françaises les ont plongés concerne tous les > élèves, tous les enseignants et tous les parents de ce pays et donc le > RESF pour la honte que suscitent de tels événements. Le RESF invite les > enseignants et les parents d’élèves à les commenter auprès des jeunes. > Chacun doit mesurer les conséquences d’une politique qui piétine dans les > faits le droit d’asile établi par la Convention de Genève et fait de ses > initiateurs les complices indirects des assassins et des tortionnaires > vers lesquels on renvoie les réfugiés déboutés.>>
Monsieur Sarkozy ânonne après Monsieur Le Pen « La France, on l’aime ou on > la quitte ».>>
Il y a erreur, Monsieur Sarkozy n’aime pas, il souille.>>> --
Je ne comprends pas pourquoi Marie continue à écrire "Monsieur" devant S et LP...
C'est le printemps. Elanchelvan ne le verra plus. Issa peut-être non plus...
Pour les medias, le Sri Lanka, le Tchad, c'est loin, et çà ne fait encore qu'un mort et demi...Donc au "mort/ kilomètre", c'est peu de chose...
Je ne sais pas qui partage cette opinion d'importance d'un nombre de morts par rapport aux km de distance, chère à tous les rédacs chefs.
En tout cas, pas Ségolène. Son programme vis-à-vis de l'immigration (rappelons-nous aussi du cas des Maliens en Bretagne) est humaniste et veut prendre la peine d'étudier cas par cas, au lieu de jeter à la mer ou d'envoyer sur un échaffaud qui est rouillé chez nous mais trop vite actif ailleurs...
J'avais conclu hier avec une note de poésie.
Aujourd'hui, je pense à un poème de Denise Jallais, " Berceuse pour mon enfant mort".
Je ne sais pas si vous trouverez sur Google, j'avais découvert son texte il y a ...trente ans à peu près dans l'anthologie de la poésie féminine d'aujourd'hui, chez "Poésie 1".
Mais je ne veux pas publier le texte maintenant, çà ressemblerait à de la récupération malsaine, et ce n'est pas notre genre.
Peut-être après la campagne et la Victoire, si je continue et que j'oriente, avec un peu plus de sérénité, ce blog vers la poésie après la politique...On verra.
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