MERCREDI 21 MARS, 33 JOURS AVANT LA VICTOIRE !
C ' EST LE PRINTEMPS....
... et j'aurais voulu un message gai pour aujourd'hui, mes pensées s'étaient d'ailleurs groupé en "bleu, blanc, rouge", pour le printemps de Ségolène !
Hélas, je terminais hier avec la nausée suite aux méthodes d'en face Et c'est encore pire aujourd'hui : voilà le message que Marie m'a transmis mardi...
La nausée.
Je vous embrasse tous, pour la première fois je suis vraiment découragée.
Marie.-----
Original Message ----- > http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article4833>> 16 mars 2007>>
Le Réseau éducation sans frontières tient à adresser ses félicitations les > plus vives aux responsables et aux exécutants, chacun selon leur grade, > des deux faits relatés par le communiqué de l’ANAFE et par l’article de > Dernières Nouvelles d’Alsace reproduits ci-dessous.>> Deux jeunes hommes, victimes de persécutions dans leur pays, ont été > renvoyés à leurs bourreaux car, selon la sentence favorite du ministre de > l’Intérieur, « ils avaient vocation à être reconduits dans leur pays ». Ce > qui a été fait. Issa est en prison au Tchad, Elanchelvan a été exécuté par > l’armée sri lankaise..>> A Marseille, un jeune kurde de 19 ans, risque de mourir, tabassé et drogué > à chacune des expulsions qu’il refuse (Il y a déjà eu deux tentatives et > une troisième est prévue demain), en grève de la faim depuis une semaine > et partiellement (les premiers jours et de nouveau ) en grève de la soif. > Il ne tient plus debout et ne reçoit pas de soins, mais il ne veut pas > rentrer en Turquie où son père a déjà été en prison et où il sera enfermé > comme déserteur et kurde....>> Ces derniers jours l’OFPRA et le ministère de l’intérieur ne cachaient pas > leur satisfaction de voir le nombre de réfugiés diminuer de façon > spectaculaire (-38%). Selon eux, grâce aux réformes énergiques de ces > dernières années, les « faux » réfugiés seraient, soit dissuadés d’arriver > sur le sol français, soit traités sans faillir (92% de rejet) et expulsés. > Force est de constater que la belle mécanique de cette machinerie > administrative et policière ne s’embarrasse guère des pertes humaines. > Mais les responsables politiques continueront sans doute à promettre la > main sur le cour que la France restera une « terre d’asile ».>> Ces victimes de la politique de démagogie anti-immigrés ne sont pas des > enfants. Ils n’ont jamais été scolarisés en France. Mais la situation dans > laquelle les autorités françaises les ont plongés concerne tous les > élèves, tous les enseignants et tous les parents de ce pays et donc le > RESF pour la honte que suscitent de tels événements. Le RESF invite les > enseignants et les parents d’élèves à les commenter auprès des jeunes. > Chacun doit mesurer les conséquences d’une politique qui piétine dans les > faits le droit d’asile établi par la Convention de Genève et fait de ses > initiateurs les complices indirects des assassins et des tortionnaires > vers lesquels on renvoie les réfugiés déboutés.>>
Monsieur Sarkozy ânonne après Monsieur Le Pen « La France, on l’aime ou on > la quitte ».>>
Il y a erreur, Monsieur Sarkozy n’aime pas, il souille.>>> --
Je ne comprends pas pourquoi Marie continue à écrire "Monsieur" devant S et LP...
C'est le printemps. Elanchelvan ne le verra plus. Issa peut-être non plus...
Pour les medias, le Sri Lanka, le Tchad, c'est loin, et çà ne fait encore qu'un mort et demi...Donc au "mort/ kilomètre", c'est peu de chose...
Je ne sais pas qui partage cette opinion d'importance d'un nombre de morts par rapport aux km de distance, chère à tous les rédacs chefs.
En tout cas, pas Ségolène. Son programme vis-à-vis de l'immigration (rappelons-nous aussi du cas des Maliens en Bretagne) est humaniste et veut prendre la peine d'étudier cas par cas, au lieu de jeter à la mer ou d'envoyer sur un échaffaud qui est rouillé chez nous mais trop vite actif ailleurs...
J'avais conclu hier avec une note de poésie.
Aujourd'hui, je pense à un poème de Denise Jallais, " Berceuse pour mon enfant mort".
Aujourd'hui, je pense à un poème de Denise Jallais, " Berceuse pour mon enfant mort".
Je ne sais pas si vous trouverez sur Google, j'avais découvert son texte il y a ...trente ans à peu près dans l'anthologie de la poésie féminine d'aujourd'hui, chez "Poésie 1".
Mais je ne veux pas publier le texte maintenant, çà ressemblerait à de la récupération malsaine, et ce n'est pas notre genre.
Peut-être après la campagne et la Victoire, si je continue et que j'oriente, avec un peu plus de sérénité, ce blog vers la poésie après la politique...On verra.
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