samedi 24 janvier 2009

ABSOLU...MENT.






Le pouvoir absolu n’existe pas. Alain disait :

Un peu de pouvoir corrompt un peu, beaucoup de pouvoir corrompt beaucoup, le pouvoir absolu corrompt absolument ».

(Donc, un pouvoir absolu est condamné à s’auto détruire, « corrompre » signifiant « altérer en décomposant », autrement dit « dissoudre », comme par exemple de l’acide sulfurique à l’assaut d’un lambeau de chair…)

Le pouvoir absolu n’existe pas, parce que :

-Le zéro absolu n’existe plus !
Il avait été fixé à moins 273 (degrés). On a vu qu’il vient d’être pulvérisé entre autres par la dette publique. Enfoncé, le zéro absolu. Tout est devenu possible.

- Le vide absolu n’existe pas.
On a constaté en effet que des particules se glissaient même dans le « vide » intra atomique. Entre un électron et le noyau de son atome, qui l’eût cru ? Et ces particules, pour être sûres de boucher tous les trous, occupent même plusieurs endroits à la fois. (Cantique de la quantique).

-Le silence absolu n’existe pas,
A cause tout simplement des bruits qui courent.

On en déduit, par une simple…règle des trois unités, que le pouvoir absolu ne peut pas exister non plus.
Et les obsédés de l’ego qui chercheraient à bâtir cette chimère pourrissante sont condamnés à
Se dissoudre comme de grossiers pantins en mauvais carton
Sous les coups de karcher de la première bonne averse.

Voilà qui devrait rassurer quelque peu les démocrates.
Qui se demandent pourtant avec angoisse
Si la logique est toujours une science exacte ?

(Prochains développements sur Google, rubrique Actualités, les medias traditionnels ayant de plus en plus de longueurs de retard)

jeudi 22 janvier 2009

FAIT D'HIVER



La cascade, qui contribue à l'alimentation en oxygène de mes poissons en été, a continué de couler vaillamment pendant toute la période de gel, apportant ainsi un peu d'eau aux oiseaux.

Heureusement, l'eau courante ne gèle pas, dit-on !

Mais la physique n'est pas une science exacte, elle est même parfois aléatoire, et on peut distinguer quelques stalactiques d'eau qui fut courante et qui se repose un moment sur les côtés.

lundi 19 janvier 2009

LE VIDE




Le vide intersidéral est-il plus profond que le vide interatomique ?

La réponse à cette nébuleuse question est sans doute toute relative.

Mais pour que la relativité devienne compatible avec la mécanique quantique, faut-il donc chiffonner ces univers ?

dimanche 11 janvier 2009

NOS FRERES...QU'ON ASSASSINE.






Un Ami, auteur de la Dame en bleu, poème poignant édité il y a quelques jours sur ce blog,
va repartir une semaine « là-bas ».
Il vient de me confier la mission de diffuser, chez les ami(e)s, ce texte, très beau et très dur aussi, qui est un peu la suite de cette Dame en Bleu, disparue il y a quarante et un ans…là-bas.


A MON FRERE.

(Septembre 1973 – Dédié aux jeunes Palestiniens et Israéliens)

La nuit des temps est longue, une éternité.
Longue aussi ta vie, proche est ta fin.
L’avenir pour toi, c’est ton passé.
Au miroir de l’histoire, revient ce refrain.

Ici, tout va bien, le temps est serein.
Jamais le soleil ne monte le matin avec des pleurs.
L’eau et le vent, la rosée et l’herbe nous disent : viens.
Au bout de la route, après le virage, jamais la peur.

Mais toi, la nuit dans ta tête et ton cœur,
Tes pensées viennent et te fuient.
Ta vie, au sang couleur de peur,
Tes yeux, secs et vides, tes mains pétrissent l’ennui.

Chez nous, les enfants sont des rayons de soleil.
Leurs paroles, pleines de rires, dégoulinent entre nos mains.
Leurs cris sont les flèches acérées de leur éveil,
Leur futur sera à l’image de notre passé : serein.

Les tiens, fantômes de notre indifférence,
Courent après ce qu’ils ne voient pas.
Jamais de leurs yeux ne viendra l’innocence.
Trahison, rancœurs, seront dans le son de leur voix.

Pense, si encore tu en as le droit ;
Pense et maudis-nous, notre faiblesse est trop forte.
Pense à ce monde qui perd sa foi
Et surtout ne nous maudis pas trop fort.

Ta vie coule, rouge de ton sang, au milieu du désert,
Tu n’avais pas le droit d’être différent.
Ta vie croupit, au fond d’un trou et se perd,
Mais pourquoi toi et tous tes enfants ?

La rivière fraîche et propre de ma conscience
Fait que parfois, dans un sursaut de peur,
Je me dis que j’ai honte de ma patience,
Et je fuis, loin de tout et redoute le bonheur.

Toi mon frère, du fond de ta misère,
Lève les yeux, tends tes mains de rejeté,
Crie avec tous tes frères, ton immense prière,
Accuse-nous d’avoir volé, indifférents, votre liberté.

jeudi 8 janvier 2009

GAZA






Les Bourreaux

Ils ont des masques figés
Au coeur glacé
Des griffes sourdes
Pour écorcher

Ils naviguent le soir
Sur le sang des innocents
Pour aborder parfois dans une île
Où ils pourront aussi vivre la Mort

Soleil éteint sur l’infini

mardi 6 janvier 2009

LA DAME EN BLEU




C'est le titre d'un poème poignant de mon ami Henry, qui vient de décider de stopper ses contributions sur DA.
Voilà ce qu'il nous écrivait :


Par Henry Vina le 06/01/2009


Oui, avant de vous quitter, je vous parlais de la "Dame en bleu". Je vous explique l'histoire de cette Dame.
C'était ma première épouse, militaire, habillée en bleu, tuée dans un attentat à la voiture piégée, le 6 juin 1967.
Quelques années après, j'écrivais ceci :



La pluie... te faisait rire comme une enfant.
En rentrant, le soir, ces gouttes, sur ton visage,
Ta façon de te secouer, de rire à pleines dents,
Tu n'avais plus, dans ces moments là, ton âge.

Pourtant, rappelle-toi, ce matin là,
La pluie était absente, rien qu'un ciel bleu,
Mais, là-bas, devant toi, le destin changea
Le soleil devint plus aveuglant, moins heureux.

Des larmes rouges coulaient de tes yeux bleus,
Tachaient ce visage, qui déjà s'en allait.
Ton corps, de partout, pleurait sur tes habits bleus,
Et toi, dans tes yeux, tu me disais : je m'en vais.

Je n'avais rien compris et déjà je savais tout.
J'avais compris, j'étais brisé et hargneux.
Ce temps, qui nous paraissait si long et doux
Fuyait, lentement, dans mes mains, sur ce visage vitreux.

Tu vois, tu entends, je le sais, malgré ton absence.
Quand le soleil revient dans ce ciel si bleu,
La vie du moment, fait des jours heureux et chauds,
Où il fait bon vivre, malgré une ressemblance.

Mais dans mon corps, dans ma tête, je tremble.
Je te sens près de moi, pour me dire : avance,
Ne regarde pas derrière toi, mais ta femme, qui me ressemble,
Elle a fait de son mieux, quoique tu penses.

Je voudrais crier ce moment des jours heureux,
Moi aussi, dans ce temps de folies, j'ai mal,
Et peu importe la vie, mais ce jour fatal
A fait de moi, un esclave de la Dame en bleu.

Tout mon amour s'amasse, se gonfle, et puis
Explose. Je tremble, j'ai peur, et au fond de moi, je prie,
Je prie pour moi, égoïste et lâche, de ne pas lui montrer
Que, sans elle, je ne pourrais pas exister.


Il y a 41 ans qu'elle est partie et toujours dans ce putain de territoire...


Je vous quitte, camarades, et je vous embrasse tous très fort.
A part les trolls.

Henry le Mellois

NOS REALISATIONS



Dans le cadre d'une journée visant à présenter dans tous les coins de France une activité DA juste avant les présidentielles, (une idée de Pierre), nous avions organisé une rencontre franco-belge à Condé-sur-Escaut, le 15 avril 2007.
Revoir le compte-rendu détaillé de cette rencontre au billet blog (Archives, ci-jointes) du 15 avril 2007, billet intitulé " Lundi 16 avril, 7 jours...".

A noter : on avait causé, bien sûr. Mais on n'a pas fait que causer. On a surtout agi.
Voir dans le petit extrait de presse ci-dessus les résultats encourageants de cette première rencontre Condé-Bernissart.
Des actions dans le cadre des propositions de Ségolène : environnement, éducation, économie, développement, activités non délocalisables, mise en valeur des richesses des régions,...

" S'appuyer sur les Régions pour faire marcher la France", que beaucoup ont sans doute oublié, est ainsi, envers et contre tous, réellement devenu : " S'appuyer sur les Régions pour faire marcher l' Europe" !



Une aventure franco-belge qui n'est pas finie : nous parlerons bientôt ici aussi d'un voyage de 100 millions d'années 300 mètres sous terre !


NOTE : pour lire facilement le petit article en illustration, il suffit de cliquer dessus, il apparaît alors en grand, et bien net, sur tout l'écran.